Semaine 2: C’est quoi la discussion interactive à la radio?

Bonjour à toutes et à tous,

J’espère que vous avez eu un très bon weekend. Nous abordons la deuxième semaine de notre discussion en ligne. Un chaleureux bienvenu à ceux qui viennent de nous rejoindre. Si vous ne vous êtes pas encore présentés dans l’introduction et participé à l’activité de brise-glace, veuillez le faire dans la semaine 1.

Cette semaine, nous nous focalisons sur le thème principal de notre échange, la discussion interactive à la radio. Voici les tâches à accomplir cette semaine :

  1. Partager avec les autres ce que vous entendez par discussion interactive à la radio.
  2. Donner un exemple d’une émission interactive – ce pourrait être votre émission ou une autre émission que vous connaissez.
  3. Lire les contributions des autres participants et commenter sur au moins deux émissions décrites.
    Je voudrais attirer votre attention sur des ressources pratiques que nous avons assemblées pour cet échange. Vous pouvez accéder ces ressources sur ce lien http://discussion-fr.farmradio.fm/t/ressources-pratiques/484 ou ouvrir le dossier des ressources pratiques. Vous pouvez aussi y ajouter les ressources qui selon vous peuvent êtres utiles aux autres.

Dans la dernière semaine de notre échange en ligne, nous étudierons les différentes approches et outils de la discussion interactive à la radio qui vous intéressent particulièrement. Pour nous aider, suivez ce lien http://discussion-fr.farmradio.fm/t/posez-vos-questions-sur-differentes-approches-et-outils-de-la-discussion-interactive-ici/558 pour poser votre question ou présenter toute situation relative à la discussion interactive à la radio, et pour laquelle vous voulez des éclaircissements.

Passez une très bonne semaine !

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« les émissions interactives »,sont des émissions de radio dans lesquelles l’auditeur est invité à parler sur l’antenne par téléphone ou sur les réseaux sociaux . Ces programmes connaissent un très grand succès notamment dans des emissions qui ciblent un jeune public (15-25 ans) recueillent les plus fortes audiences toutes radios confondues

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Bonjour @Ousseini,
Vous avez jeté un rayon de soleil sur la question de la semaine. La communauté serait ravie d’apprendre de votre expérience en la matière. J’aimerais particulièrement que vous nous expliquiez comment ça se passe au niveau de votre station ou même avec les stations que vous écoutez dans votre communauté.
Bien à vous
Meli

Pour moi, l’émission interactives est celle qui fait intervenir l’auditeur. Cela peut se passer au téléphone, en direct au studio ou par SMS. Actuellement, les réseaux sociaux sont sollicités. Il existe aussi beaucoup de moyens de contourner si votre station radio n’a pas assez d’outil pour assurer l’interactivité. Vous pouvez lancer le thème en début de semaine et demander aux auditeurs de vous donner des réponses par mails ou appels hors micro que vous enregistrez et à diffuser en fin de semaine ou la semaine suivante. Toutes les astuces sont à mettre à contribution.

Emission interactive aussi à mon sens, c’est quand une radio dans ses reportages parle des problèmes des catégories des personnes les plus oubliés.

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Bonjour à tous
Pour moi une émission interactive est une production radiophonique qui pour la plupart se passe en direct, et permet aux auditeurs de participer en donnant leurs opinions par rapport à un thème donné. Aujourd’hui ce format est répandu et constitue une des pratiques les plus prisées par les radios. Pour exemple l’émission Appel sur l’actualité sur Radio France Internationale.

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Chez nous au Congo Brazzaville, beaucoup d’émissions thématique et de flux sont interactives. Par exemple ‹ ‹ Paroles aux auditeurs › › sur Radio Congo’’ invite une personnalité publique qui doit répondre aux préoccupations des auditeurs.

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On parle de discussion intéractive à la radio quand l’émission adopte une tournure dynamique, c’est à dire que les auditeurs prennent part au thème soulevé et en direct. Comme exemple, je citerai une émission de la radio VIVA ( une radio privée de la capitale malgache) qui s’intitule « Anao ny fitenenana ». Ce titre est expressif car signifie littéralement " A vous la parole".

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A la radio, on parle d’émission interactive lorsqu’un auditeur peut participer à la l’émission via téléphone. au niveau de ma station, nous avons plusieurs émissions interactive. L’une consiste à poser les questions sur l’actualité et les gagnants remportent des lots. elle est produite deux fois par semaine. c’est une émission de divertissement.la durée est d’une heure de temps.
l’autre par contre est une émission de débats. Les auditeurs appellent pour donner leur point de vue sur un sujet précis (actualité, économie, agriculture, religion, etc.) elle passe une fois par semaine et dure deux heures de temps. Elle est produite en français et en langue locale.

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il s’agit bien de la radio medumba située dans le Département du ndé, région de l’ouest au camerou

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Biensûr @Raissa_Damba, il y a nécessite dans toutes les circonstance d’interagir avec l’auditoire pour maintenir la chaîne de la communication.

Effectivement @mexancarionne, en mettant à contribution le téléphone et les réseaux sociaux.

@PATRICK, le terme ‹ tournure dynamique › peint à mon avis la discussion interactive à la radio[quote=« Ide, post:10, topic:559, full:true »]
A la radio, on parle d’émission interactive lorsqu’un auditeur peut participer à la l’émission via téléphone. au niveau de ma station, nous avons plusieurs émissions interactive. L’une consiste à poser les questions sur l’actualité et les gagnants remportent des lots. elle est produite deux fois par semaine. c’est une émission de divertissement.la durée est d’une heure de temps.l’autre par contre est une émission de débats. Les auditeurs appellent pour donner leur point de vue sur un sujet précis (actualité, économie, agriculture, religion, etc.) elle passe une fois par semaine et dure deux heures de temps. Elle est produite en français et en langue locale.
[/quote]

@Ide, avez vous accès aux réseaux sociaux? En avez vous déjà expérimenté les réactions par les réseaux sociaux dans ces émissions sur Radio Medumba?

Merci à toutes et à tous pour ces apports qui mettent progressivement en évidence le rôle de la discussion interactive dans l’atteinte des objectifs de communication par la radio. :relaxed: N’oublions pas que nous devons commenter et même poser des questions à d’autres participants pour mieux comprendre leurs positions sur la discussion interactive à la radio. Maintenons le bon rythme et consultons aussi la documentation ici

A bientôt.
Meli

Bonjour à nouveau. Je reviens partager avec vous la contribution de Busi Ngcebetsha, elle est Modératrice de l’échange sur la plateforme Anglaise et réside en Afrique du Sud son pays.

MA COMPREHENSION ET EXPERIENCE AVEC LA DISCUSSION INTERACTIVE A LA RADIO
Par Busi Ngcebetsha

La radio peut être interactive quand elle donne la possibilité aux gens de s’exprimer. Elle donne aux personnes ordinaires, la possibilité de participer aux échanges sur des sujets qui les intéresse. La discussion interactive à la radio attire souvent des audiences plus élevées parce que les auditeurs aiment participer quand ils entendent surtout les autres qui donnent leur point de vue. La discussion interactive à la radio concerne beaucoup plus les émissions éducatives et programmes de débat. Dans ces cas, les auditeurs sont invités à poser des questions, commenter ou partager leur expérience sur le thème du jour. La préparation est une étape importante puisqu’elle détermine la réussite de cette émission interactive. Le présentateur doit bien s’informer sur le sujet, le promouvoir suffisamment pour susciter l’intérêt du public et être réceptif face aux contributions des auditeurs.

Les auditeurs peuvent participer à l’émission de plusieurs façons. Ils peuvent le faire en envoyant des sms, en appelant, ou en utilisant les réseaux sociaux – Facebook, twitter, etc. Je voudrais partager deux cas de mon expérience à la radio et je vous invite à dire dans vos commentaires si ces exemples collent avec la discussion interactive à la radio.

Exemple 1 – Emission « l’Anglais en Action »

Il y a eu en Afrique du Sud, ce Programme qui utilisait la radio pour enseigner l’Anglais de base aux élèves des niveaux 1 et 2 du primaire. L’organisation qui pilotait ce programme procédait par le pré-enregistrement des différents épisodes et la préparation d’un cahier d’exercices spécifiques. Il y avait un nouvel épisode pour chaque jour de la semaine. L’émission « l’Anglais en Action » faisait partie de ma tranche d’antenne. Ils m’avaient même demandé de l’introduire dans les écoles primaires de la province.

A travers le Ministère de l’Education, j’ai été invitée à une réunion d’enseignants pour présenter le programme « l’Anglais en Action ». Les écoles avaient étés équipées avec des postes radios à manivelle, pour qu’elles puissent capter l’émission à l’heure indiquée. Les enseignants utilisaient alors les cahiers d’exercice pour les activités du jour et envoyaient une fiche de notation reflétant le déroulement de la leçon et les difficultés rencontrées par les écoliers. L’équipe de « l’Anglais en Action » utilisait donc ces rétroactions pour progresser. Est-ce selon vous de la discussion interactive à la radio ?

LES REUSSITES

  1. L’équipe de « l’Anglais en Action » a mis des postes radios à manivelle à la disposition des écoles impliquées pour permettre aux enseignants de capter l’émission.
  2. Cette émission avait aussi un appui du Ministère de l’Education et cet appui a facilité l’implication des enseignants.
  3. Cette émission était aussi diffusée dans le magazine dédié aux femmes, ce qui a permis d’aller au-delà de l’audience cible constituée des écoliers du 1er et 2ème niveau pour atteindre des femmes à domicile. Nous avons reçu des appels des femmes qui appréciaient l’émission depuis leur domicile. Certaines ont même demandé des copies de l’émission car elles ont déclarées qu’elles étaient de plus en plus à l’aise avec l’Anglais parlé.
  4. L’émission était simple et il était facile de comprendre les instructions. Chacun a pu mettre cela en application.
  5. Les réactions des enseignants étaient transmises à travers le bureau local du Ministère de l’Education.
  6. L’équipe de « l’Anglais en Action »utilisait éventuellement les rétroactions pour améliorer les émissions.

LES INSUFFISANCES

  1. L’émission était conçue pour les écoliers et n’était diffusée qu’à une certaine heure de la journée. Il n’y avait pas de rediffusions. Si pour quelque raison que ce soit les enseignants n’étaient pas disponibles à temps, ils perdaient soit tout ou une partie de l’émission.
  2. Les leçons étaient très longues. Chaque épisode durait une heure.

Exemple 2 –Programme d’Apprentissage Communautaires

J’ai travaillé pour une ONG engagée dans la formation des radios communautaires en matière de production des émissions radio. Les stations dans différentes communautés étaient concernées. Il y avait des émissions hebdomadaires. L’équipe de production utilisait Facebook pour faire la promotion de l’émission. Ils présentaient le thème et invitaient les internautes à commenter ou à poser des questions pour l’émission. Ces stations présentaient parfois des aguiches avec des extraits de vox pop et interviews pour fidéliser les auditeurs. Chaque communauté avait son groupe d’écoute qui se réunissait pour suivre l’émission. Les émissions étaient présentées en direct mais avec des extraits pré enregistrés. Les auditeurs intervenaient en direct en utilisant les sms, Facebook ou les appels téléphoniques. Les groupes d’écoute participaient aussi en posant des questions en partageant leur expérience en direct. Ils faisaient aussi une appréciation globale de l’émission.

LES REUSSITES

  1. L’équipe de production radio associait la communauté ou l’audience cible dès le départ. Il y avait des séances d’échange sur des problématiques liées à des sujets particuliers. Ils utilisaient une méthode appelée Programme d’Apprentissage Communautaire, où les problèmes de la communauté étaient listés, les défis et conséquences présentés et des solutions proposées avec un accent sur les avantages que présentaient ces solutions. Cette information indiquait à l’équipe comment procéder pour produire l’émission.
  2. Les réactions des groupes d’écoute facilitaient l’amélioration de la qualité des émissions radio.
  3. Les questions des auditeurs adressées aux experts permettaient une meilleure clarification, conséquemment, les auditeurs apprenaient plus.
  4. Le taux d’écoute a augmenté.
  5. Certaines stations radio ont fait part de l’augmentation de leurs revenus. Ils ont pu vendre le spot de l’émission à de potentiels annonceurs.

LES INSUFFISANCES

  1. Il était parfois difficile d’avoir un groupe d’écoute disponible pour des rencontres hebdomadaires
  2. En fonction des sujets, et quand venait le moment de poser des questions, les auditeurs se retenaient toujours, attendant qu’un courageux fasse le premier pas pour briser la glace avant qu’ils n’interviennent.
  3. En ce qui concerne les stations qui travaillaient avec des émissions préenregistrées, certains auditeurs ne pouvaient contribuer et les commentaires formulés par le biais des réseaux sociaux n’étaient pas pris en compte.
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Ma compréhension de la discussion interactive à la radio
Par Meli Rostand

L’interactivité est à mon avis la seule base fiable de tout projet de communication par la radio. Toute publication sur un sujet donné vise une cible, et cette cible doit pouvoir réagir, soit pour accuser réception du message, s’interroger pour mieux comprendre, ou proposer un complément d’information. Au centre de ces signaux qui se croisent, se trouve la radiodiffuseuse ou le radiodiffuseur qui est appelé par son action, à faire prévaloir l’équilibre sur toute discussion à l’antenne. Cet équilibre faciliterait le partage des bonnes pratiques et l’adoption des innovations pouvant aider les masses rurales à améliorer leur rendement et conséquemment leur bien-être.
Pour développer et pérenniser cette démarche, le radiodiffuseur ou la radiodiffuseuse est appelé à se donner, ce don de soi qui s’assimile à la prise d’une charge sacerdotale. Cette démarche permet d’assouplir ou de rompre la barrière que nous impose souvent des moyens financiers et logistiques très limités et dans certains cas inexistants. Il n’est pas surtout question ici de dédouaner les promoteurs et gestionnaires des stations radio, sans oublier la tutelle administrative, qui ont ensemble l’obligation de mettre toutes les facilités en place. Il s’agit pour nous d’éveiller la conscience du radiodiffuseur et de la radiodiffuseuse dans l’accomplissement de sa tâche.
Travaillant pour Radio Batcham, une radio locale émettant sur un rayon de 100 km à l’Ouest du Cameroun, de l’année 2000 à 2011, j’ai dû batailler fort pour impulser l’interactivité dans mes productions. Au début de cette décennie là, le téléphone portable nouvellement arrivé était un luxe. Seuls ceux ayant un revenu confortable pouvaient s’en offrir. Les réseaux sociaux étaient inexistants. Il fallait braver les mauvaises routes, très souvent à moto, parfois à pied, se couvrant de poussière en saison sèche, et de boue en saison pluvieuse pour échanger avec les acteurs au sein des communautés distantes. Il fallait le faire parfois pour avoir des nouvelles à diffuser, obtenir les réactions des auditeurs sur les productions antérieures et enregistrer des émissions sur le terrain.
Je me souviens de ma visite courant 2010 d’un village appelé ‘Maparé’ situé dans le département du Noun, à une cinquantaine de kilomètres de ma station. Ce village d’environ 1000 habitants, presque tous agricultrices et agriculteurs dévoués, faisait alors face au problème d’écoulement des produits agricoles, du fait de l’inexistence d’un marché dans le village et le mauvais état des routes. Des tonnes de manioc séché et de patate douce étaient en attente d’éventuels acquéreurs dans le magasin communautaire. Ayant préalablement informé un agriculteur du coin de ma visite, c’est une forte délégation qui m’attendait à l’arrivée, y compris le chef du village. C’est plus tard au cours de la journée que j’apprendrai que cette communauté recevait ainsi un journaliste pour la toute première fois. J’étais pourtant connu dans le village grâce au signal de ma station qui y était capté aisément. Les deux émissions de 30 minutes chacune, enregistrées lors des échanges en salle et une balade dans les plantations avaient étés diffusées au cours de la même semaine. Quelques jours après la diffusion, le leader de l’association des agriculteurs du coin m’appelait, tout joyeux, pour m’informer d’une décision du Sous-préfet, portant création d’un marché dans le village. Ceci est une preuve qu’en donnant la voix aux ‘sans voix’, la discussion interactive à la radio peut influencer ou faciliter la prise de décision administrative ou politique au profit des nécessiteux.
Grâce à cette détermination associée à la passion, j’ai pu établir avec les auditeurs et personnes ressources au cours de ma décennie à la radio, un lien de confiance qui s’est renforcé avec la pénétration du téléphone portable à grande échelle et l’arrivée subséquente des réseaux sociaux. Avec le téléphone androïde, les échanges instantanés avec de multiples options audio-visuelles (Facebook, Whatsapp, imo etc.), font désormais partie des habitudes même au sein des communautés rurales les plus reculés mais accessible au réseau mobile. Il convient aujourd’hui pour les radiodiffuseuses et les radiodiffuseurs de saisir l’opportunité qu’offrent ces nouvelles technologies de l’information et de la communication et leur coût d’accès de plus en plus bas, pour promouvoir la discussion interactive à la radio.

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Chers tous et toutes, @Djamilla, @REDLeo, @Papou, @Lass_Kaba, @hot, @harintsoanoro, @ID-FM, @Carole_Leuwe, @Privat_Tiburce, @Raissa_Damba, @PATRICK, @Ide, @Alima, @RADIO-ONDESE-FM, @Ousseini, @RUKATA, @RadioCayar, @mexancarionne, @Alphaousmane1, @Foka_mapagne, @FBoly, @Beaudelaire1, @Oumarou_Sidibe, @Ltogola, @Ousmane_Macka_Ly, @Serges, @sebastiennegre.

Nous sommes à une journée de la fin de la deuxième semaine de notre échange. Je viens d’avoir un échange avec mon collègue Busi Ngcebetsha qui pilote cette discussion sur la plateforme anglaise. Je partage avec vous ce que les radiodiffuseurs de ce coté là disent de la discussion interactive à la radio. Ces points sont résumés ainsi qu’il suit.
 La discussion interactive à la radio se réfère à un style de communication qui n’est pas parcellaire. Les auditeurs contribuent pleinement soit par des enregistrements ou l’utilisation des nouvelles techniques de l’information et de la communication pour récolter différentes opinions sur le sujet. Cette interaction rend l’émission plus intéressante et attractive.

 La discussion interactive à la radio se réfère à un type de programmation qui prend en compte les attentes du radiodiffuseur et de l’auditeur.

 La discussion interactive à la radio est née du développement du secteur des médias. Dans le passé, la radiodiffusion se limitait à « nous nous adressons à eux et ils doivent nous écouter ». Avec le temps, ce style s’est effrité, permettant l’émergence de « nous discutons avec eux et ils donnent leur avis ». Il s’agit donc de discuter avec les auditeurs et non s’adresser à eux. La discussion interactive à la radio suscite aussi des recherches pour savoir ce que les auditeurs aiment. C’est la meilleure technique pour atteindre les agriculteurs et agricultrices en Afrique.

 Avec la discussion interactive à la radio le présentateur bouge avec les auditeurs. L’émission ne concerne pas seulement le présentateur ou les auditeurs. Ca concerne l’ensemble. Il faut de ce fait utiliser un langage simple.

 La discussion interactive à la radio permet aux personnes ordinaires de s’exprimer. C’est l’opportunité pour les agriculteurs et agricultrices de s’exprimer sur des sujets liés à leur milieu.

 La discussion interactive à la radio est une plateforme pour l’expéditeur (présentateur/producteur) et le destinataire (audience) d’interagir. Le message est envoyé et des rétroactions reçues. Elle permet de trouver des solutions à des problèmes importants.

Qu’en pensez-vous ? Commentez librement.:relaxed:
Meli

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Salut à tous.
La discussion interactive est comme un conseil de famille. Les auditeurs qui interviennent sur des soucis du développement de la société. cette discussion permet à la radio de grandir. Elle rapproche les auditeurs les uns des autres.

Par exemple une émission de Radio Soleil de Pala ‹ À vous l’antenne › les appels sont reçus en direct, la discussion reste vive pendant une heure. le thème proposé touche les faits de société. Donc la discussion interactive demeure guide de la société.
Merci

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Bien dit, @Foka_mapagne, en conseil de famille, tout le monde a droit à la parole.
Merci
Meli

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Contrairement, à la pensée populaire, les émissions interactives font, pour moi, partis des genres les plus compliqués en radio. Dans ce sens où elles permettent de faire intervenir les auditeurs à l’antenne, donc d’avoir dans l’émission, des avis divergentes. Les déclarations, viennent des personnes difficilement contrôlables et leurs propos aussi parfois, surtout quant ils sont appelés à intervenir en direct (Exemple: appels téléphoniques). De ce fait, une bonne préparation et des recherches profondes s’imposent au présentateur avant sont passage à l’antenne. Car la bonne maitrise du sujet abordé, permet au présentateur d’être plus pertinent et de ne recueillir que des avis utiles pour son émission. Aussi, quelque soit le moyen utilisé pour donner la parole aux auditeurs (appels, sms, courriel, réseaux sociaux…) le présentateur devrait resté très concentré et être capable d’une part, de recarder, les intervenants qui sortent du sujet et de les couper en cas de besoin.Tout ceci en restant courtois. D’autre part, de relancer les auditeurs qui ont des idées pertinente, mais qui les énoncent de manière désordonné.
J’ai un très grand faible pour cette phrase de @Foka_mapagne « La discussion interactive est comme un conseil de famille » Il n’y a pas meilleur façon de qualifier une émission interactive. on note bien évidemment que le chef de famille reste le présentateur. C’est lui qui donne la parole et c’est lui qui la retire si l’intervenant sort de l’ordre du jour.
Il est 12h 42 à Bafoussam, à l’ouest Cameroun. Bon appétit à ceux qui sont à table

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@christian, tu viens de relever une importante difficulté tout en proposant une solution. C’est véritablement édifiant. A la suite de @Foka_mapagne qui présente la discussion interactive comme un conseil de famille, tu ajoute que le radiodiffuseur ou la radiodiffuseuse est comme le chef de famille qui assure l’ordre dans la distribution de la parole. C’est intéressant!
Merci

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en radio on parle de discussion interactive quand à la suite d’un débat radio organisé les invités qui constituent le panel peuvent répondre au fur et à mesure que le présentateur avance dans l’émission ou encore quand un sujet de débat est lancé et que les auditeur peuvent réagir par téléphone en direct de la radio ou de la télévision.

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La discussion interactive à la radio, c’est un moment d’échange entre le présentateur et les auditeurs. Ça peut être sur des incompréhensions ou tout simplement pour des ajouts afin d’éclaircir un point d’ombre durant l’émission. J’aime bien discuter avec les auditeurs. Lorsque le sujet est bien mené, c’est à mon avis facile d’échanger avec les auditeurs. N’oublions pas qu’il y en a qui appellent seulement pour déranger. Il faut garder son calme et le remettre à sa place de façon ferme et polie. Aujourd’hui il y aussi les SMS et les réseaux sociaux ( twitter , la page de l’émission sur facebook par exemple) avec lesquels il faut compter. D’où l’importance de travailler en équipe car il faudra une personne pour lire les avis, pendant que le technicien extrait les voice note. Je connais des confrères qui ont des groupes whatsapp dans lesquels ils donnent les sujets et les gens participent par VN ou encore voice note.
C’est également un aspect important à prendre en considération.

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