Dans le cas de mes émissions écologiques voire environnementales à la radio télévision unité béni, par exemple les pages Facebook sont portées par l’image de différents présentateurs. Les photos de couverture les présentent. Les présentateurs sont souriants, à l’avant de l’image. Si ce ne sont pas eux qui utilisent les réseaux sociaux de l’émission qu’ils présentent, ils en portent cependant l’identité.
Donc il sied de vous dire ici que Facebook occupe plusieurs fonctions selon la temporalité, que l’on se situe avant, pendant ou après les diffusions des émissions dans ma radio. Avant la diffusion, les réseaux sociaux dans ma radio permettent d’annoncer la diffusion du programme. La rédaction de l’émission utilise Facebook ou wattsap, linkedlin, vidéo, imo, Viber,… pour rappeler que l’émission va être diffusée. En ce sens, ces réseaux sociaux occupent une fonction qui, jusqu’alors, n’était occupée que par les magazines dans ma radio ou des annonces (spots d’annonces).
L’exemple parlant à ma radio Facebook a pour intérêt de figer les éléments sur le mur de l’émission et de le proposer sur le mur Facebook des internautes qui s’y sont abonnés. Dans le cas des émissions agricoles, une fois que les émissions ont commencé, un message l’annonce sur son compte Facebook en invitant les internautes à la commenter via les réseaux sociaux.
Au cours de la diffusion des paroles et des actes, les émissions extraits, pour le compte Facebook, des citations accompagnées d’images. Il ne s’agit pas d’images de l’émission en train de se dérouler, mais de photos des plantes, des produits que l’on cite. La citation est toujours accompagnée d’un commentaire ou d’une question. L’ambition de ces émissions est ici de générer des commentaires de la part des internautes, ce qui permet au compte Facebook (et donc aux différentes émissions en caractère écologiques voire environnementales ou agricoles et d’autres au sein de ma radio) d’acquérir de la notoriété. Ce sont les internautes qui entrent en dialogue, car les journalistes, sauf exception, n’interviennent pas dans le débat sur les réseaux sociaux.
Toujours pendant la diffusion des émissions, il est possible de revoir de courts extraits de ce qu’il vient de se passer. La fonction de replay gagne en réactivité, et Facebook et autres réseaux que nous utilisons permettent à des internautes de voir des extraits qu’ils n’ont pas vus soit écoutés.
Après les émissions enfin, un post publié sur Facebook et autres réseaux sociaux que nous utilisons proposent de revivre les points importants du dernier débat . Et que donc, les réseaux sociaux fonctionnent comme une vitrine de mes émissions. Aussi, On peut y retrouver des extraits des débats ou des reportages diffusés pendant les émissions.
Nous venons de le voir, l’intérêt des réseaux sociaux pour ma radio télévision unité béni. En plus, il est à signifier ici que dans le cadre de l’interrogation que vous avez faite, sur l’apport de ces réseaux sociaux dans ma radio, et bien au surplus, considérons en effet ces deux points de vue : celui des émissions elles-mêmes et celui des pages des réseaux sociaux de ces émissions. In fine, on parle bien de la même chose, l’émission, qui s’exprime sur des supports différents.
Dans chacun de ces cas, la promesse d’interaction reste relativement mince dans le sens où peu de messages sont émis par la rédaction pendant la diffusion, et qu’ils ne suscitent pas (ou peu) de réponses des invités ou journalistes. Le (la) rédacteur (trice) en chef pour chacune des émissions regrette ce manque de réactivité et elle / il aurait voulu développer plus encore d’aspects.
Par dessus tout, Chers amis, pour ne pas vous prendre du temps dans la lecture, pour l’heure, et surtout en ce qui concerne Facebook, les réseaux sociaux servent la radio essentiellement à appuyer le discours de la chaîne et de ses émissions, mais ils ne bouleversent pas la façon de penser à ma radio. Ainsi, La lecture des messages diffusés sur les réseaux sociaux donne des idées pour de nouveaux sujets ou, plus simplement, renseigne sur l’humeur des internautes et donc les orienter dans leurs choix d’invités. Pour moi, il s’agit de « quitter cet entre-soi dans lequel nous, journalistes, risquons de tomber, et de faire entrer les auditeurs dans nos discussions en amont de la préparation de nos débats . La réception est structurée par un travail de présentation de soi et subordonnée à un jeu social de la figuration de soi . Dès lors, en témoignant de leur façon de recevoir le programme, les auditeurs entrent dans une forme de dialogue indirect avec la rédaction, qui est à l’écoute des réactions pour penser les émissions à venir.
Il arrive qu’une émission fasse beaucoup de buzz sur les réseaux sociaux sans que pour autant cela corresponde aux résultats d’audience en termes des auditeurs. En matière d’audience, avoir une bonne audience sociale (nombre de messages émis sur les réseaux sociaux pendant la diffusion d’une émission) n’est pas toujours corrélé à une bonne audience en matière de nombre des auditeurs. Il arrive qu’une émission fasse beaucoup de buzz sur les réseaux sociaux, crée du débat voire de la polémique, sans que pour autant cela corresponde aux résultats d’audience en termes des auditeurs voilà. Les sujets clivants créent du débat mais n’apportent pas systématiquement une forte audience.
Parachevant mes idées, il existe bel et bien une communauté qui se rassemble grâce aux réseaux sociaux, montrant qu’en l’espèce, ce sont moins les contenus ou le système de communication qui importent, « mais bien la forme de la relation sociale qui s’établit à l’occasion de la communication.
Chaque communauté possède en effet ses règles, codes et mises en scène, et chaque communauté repose aussi sur le sentiment d’appartenir à un collectif. Ce sentiment d’appartenance porte en lui les enjeux de la radio de demain, on communique et on communie autour de ce qui nous rassemble et avec des personnes qui nous ressemblent. C’est exactement de cela que se saisit ma radio télévision unité béni, en permettant aux auditeurs et téléspectateurs de s’exprimer sur les sujets environnementales et/ou écologiques (agricoles)et de société. L’interactivité n’est pas présente, mais de nouveaux lieux de discussion émergent, favorisant l’esprit d’appartenance à une communauté de publics. Voilà ce que j’ai voulu augmenter dès lors. Merci