Semaine 3 : Quelles sont les meilleures sources de revenus et comment diversifier vos revenus

Anciens débats en français Générer des revenus
#21

Bonjour à toutes et à tous,
Nous sommes vendredi, le dernier jour de cette troisième semaine de notre discussion en ligne. Nous rappelons à ceux et celles qui ne se sont pas encore prononcés sur les exercices de la semaine de bien vouloir se rattraper.
J’ai l’honneur de partager avec vous la réflexion de Denis LINDO, notre Personne Ressource, sur la préoccupation de la semaine.
Je vous en souhaite bonne lecture et bonne exploitation.
Meli

En cette troisième semaine, notre but est d’identifier les meilleures sources de revenus et voir comment diversifier les revenus. Nous sommes censés indiquer / identifier les sources de revenus sur lesquelles nos programmes agricoles s’appuient actuellement ainsi qu’identifier d’autres façons de générer des revenus pour nos émissions agricoles. Nous devrions aussi partager les défis rencontrés en essayant de générer des revenus.

Avant que n’importe laquelle de nos stations puisse générer de l’argent, l’auditeur doit avoir une bonne connaissance des aspects suivants sur la radio;

  1. La station en tant que personne morale
  2. Les différents aspects de l’émission
  3. La personnalité du présentateur ou de la présentatrice

Avant que ce qui précède ne se produise, il pourrait y avoir des difficultés à convertir l’auditoire en argent.

  1. La Station - en tant que personne morale:

Ce point est détaillé dans les aspects suivants;
a) La fréquence de la station
b) Le nom de la station
c) L’indicatif de la station
d) La qualité du son
e) Le (s) style (s) des émissions de la station
f) La langue de diffusion de la station
g) Le leadership de la station

  1. Les différents aspects de l’émission:

Ceci est habituellement exposé dans;

a. Le générique de l’émission
b. Le nom de l’émission
c. La thématique abordée
d. Les objectifs de l’émission
e. Le style, le type, le rythme et le public cible de l’émission
f. La nature de l’émission-est elle interactive ou pas?
g. La langue utilisée pour produire l’émission.

  1. La personnalité du présentateur ou de la présentatrice:

La relation avec le présentateur/réalisateur est toute aussi importante. Pour que les auditeurs s’accrochent à la personnalité du présentateur ou la présentatrice, il/elle devrait combler les exigences suivantes :
a) Un présentateur/présentatrice qui a de la personnalité
b) Il / elle maitrise les aspects techniques de l’émission
c) Il / elle a une voix appropriée qui est chaleureuse et agréable
d) Il / elle fait montre du professionnalisme dans la dispensation des connaissances, les techniques de communication, est crédible et prévoyant (e).

Au moins, tout effort de génération de revenus sera grandement amélioré par les facteurs ci-dessus.
Pour qu’une émission radio génère des revenus, le son de la station, la voix du présentateur ou de la présentatrice doivent converger et créer un terrain d’entente pour une vente ou une promotion réussie.

C’est dommage que, bien que le présentateur ou la présentatrice soit au premier plan de la planification et de la diffusion de l’émission, il ou elle n’a souvent aucune idée de la façon dont l’émission génère de l’argent et n’est même pas prêt à s’engager dans la promotion ou vente des émissions. Le présentateur ou la présentatrice devrait être l’agent de vente numéro un pour son émission, parce qu’ils/elles sont sensés maitriser mieux ces émissions.
Chaque présentateur/présentatrice devrait être équipé des «techniques de vente» et maitriser aussi les aspects techniques de la radio pour aider à la conduite des actions durables en faveur de l’émission et de la radio.

L’unité traditionnelle de vente pour un programme est ‹ l’Horloge de l’Emission › c’est-à-dire, le fil conducteur de l’émission. Ici se trouvent tous les aspects qui attirent des revenus, les rubriques comportant des éléments qui attirent les sponsors.
Pour une émission agricole, les idées de sources de revenus suivantes peuvent être incorporées dans la grille;
a) Le quiz de l’agriculteur/agricultrice
b) La Clinique Agricole- (Cela pourrait être à la fois en ligne et aussi sur le terrain)
c) Les bilans de santé à la ferme - en tant que agriculteur/agricultrice en chef.

Les éléments suivants pourraient également être des moyens par lesquels plus de revenus pourraient être générés pour la Station.
C’est quand la Station contribue à l’organisation;

d) Des expositions d’orientation agricole
e) L’exposition des récoltes et Marchés d’Agriculteurs/Agricultrices
f) Bazars parrainés par la station
g) Liaison de l’émission aux clubs d’écoute
h) Renforcement du Fan Club
La personne morale (station), l’émission et le présentateur, tous ensemble formant une bonne combinaison devraient générer environ 50% des fonds que chaque émission est capable de générer.
Je vous remercie!
Denis Lindo
Personne-ressource
RRI-Génération des revenus
Discussion en ligne-2018

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#22

Très enrichissant, cet enseignement. Merci.

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#23

Bonjour Chers tous, concernant notre radio à savoir la Radio Universitaire, notre émission porte comme nom « Kilimo na ufugo » un nom en swahili dont sa traduction en français est « Agriculture et élevage ». La dite émission est diffusée chaque Mercredi de 15h00 à 15h30 avec une rediffusion le Vendre de 19h00 à 19h30. Cette émission lorsqu’il le faut, utilise les ressources de la Radio qui entrent partant de notre service Marketing et tel est le cas pour toutes les émissions de la radio qui utilisent les mêmes ressources qui entrent par le service cité ci-haut. Mais aussi, l’institution qui loge notre radio étant une institution qui vise le développement rural à travers cette mission de la dite institution, les étudiants en deuxième année de graduat partent chaque année en sorties professionnelles dans les milieux ruraux pour deux semaines pour être en contact avec les paysans et être au courant des difficultés qu’ils traversent dans l’exercice des activités qu’ils organisent dans leurs milieux visant le développement rural. Profitant des ces opportunités, la radio déploie aussi des journalistes pour aller être en contact avec les agriculteurs et éleveurs pour se rassurer si les techniques véhiculées à travers ses ondes ont été utiles dans l’amélioration des productions des activités relevant de l’agriculture ou de l’élevage.

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#24

Qu’est ce qui a particulièrement retenu ton attention @Foka_mapagne?

Merci Trésor @Mpanda pour cette contribution qui ouvre une nouvelle fenêtre sur le financement des
émissions. Votre particularité est marquée par la prise en charge totale de votre émission agricole par le service marketing de la radio.
Avez vous essayé ou pensé à une source alternative pour votre émission “Agriculture et élevage” au cas où cette source unique devenait insuffisante?
Merci
Meli

#25

Bonsoir à la communauté,
La troisième semaine de notre discussion s’achève. Elle a été pleine d’enseignements et le besoin des finances étant incontournable, nous nous sommes rendus compte des techniques qu’utilisent les uns et les autres pour faire fonctionner leurs émissions agricoles.
Le long de cette semaine, nous avons notés les méthodes employés et autres efforts déployés d’une station radio à l’autre, pour assurer la production des émissions ainsi que les techniques pour diversifier ces sources de revenus:

  • Les bonnes relations avec les experts agropastoraux et organisations paysannes permettent de développer des liens de confiance qui aident à la génération des revenus comme l’indique @MOUSSA , @Beaudelaire1 et @ide01. Il convient de ce fait d’entretenir ces relations pour les rendre durables afin d’en tirer le meilleur au profit de l’émission.
  • La personnalité du présentateur ou de la présentatrice est d’une importance capitale en matière de génération de revenus, nous a fait comprendre Denis Lindo, notre personne ressource. Cette personnalité se traduit par la qualité des productions et même la posture de l’intéressé à l’antenne et au sein de la communauté. Le présentateur où la présentatrice doit s’afficher comme un model. C’est un atout pouvant faciliter l’établissement des contacts fructueux. Le contraire ne ferait qu’éloigner de potentiels annonceurs et sponsors
  • La bonne qualité des émissions est un indicateur phare qui captive à la fois l’audience et les sponsors comme l’illustre @Foka_mapagne et @Ide @ide01. Il faut de ce fait bien construire et agencer les différents aspects et rubriques de l’émission en impliquant l’auditoire pour qu’il se sente permanemment concerné.
  • Les clubs d’auditeurs bien structurés constituent une source durable de revenus pour beaucoup de radios comme celle de @Aaron Salambongo.
  • Nous avons aussi appris qu’une radio peut prendre en charge la production d’une émission agricole. C’est le cas de la Radio Universitaire de Trésor @Mpanda qui met en permanence à disposition les frais de production de l’émission agricole par l’entremise du service marketing de la radio.

La semaine s’achève mais les échanges se poursuivent. Veuillez partager votre expérience si vous ne l’avez pas encore fait. Lisez et commentez les publications les uns des autres. C’est cette attitude qui donne de la vigueur à une communauté en ligne comme la nôtre. Il faudra aussi compléter les activités pour ceux et celles qui ont loupé les échanges des semaines précédentes.

Excellent weekend à tous et à toutes
A lundi
Meli

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#26

Merci mes chers pour vos différentes idées si louables.

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#27

Bonsoir à toutes et à tous. Désolée pour le silence
Pour le thème de cette semaine je dirai que l’émission que je produis n’est pas forcément centrée sur l’agriculture mais on peut y traiter des sujets variés sur la femme, notamment l’agriculture, étant donné que dans la région de l’ouest Cameroun, les femmes pratiquent beaucoup l’agriculture. En cette période par exemple elles sont nombreuses sur la route des champs. Pour produire l’émission parole aux femmes, la direction de la radio m’a souvent apporté un appui financier. Mais la question qui est souvent revenue est celle de savoir ce que cela rapporte. Parfois j’use de mes propos moyens pour pouvoir produire, mais parfois c’est décourageant, surtout lorsqu’il faut inviter des personnes ressources.
Pour les autres ressoucres j’ai souvent pensé à des partenariats entre certains services (par exemple la délégation régionale du MINPROFF, minader…) et organismes et mon émission selon les thèmes qui peuvent être abordés dans l’émission. C’est vrai que ce n’est pas encore fait. C’est aussi parce que je ne sais pas comment m’y prendre.

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#28

Bonjour @Meli et tous,

A mon niveau, il ne s’agit pas d’inquiétude pour dire faut. Mais je m’interroge toujours sur le modèle économique de nos médias et aussi l’opportunité des multiples programmes et ateliers de formation des Hommes de média. En plus la valeur du journaliste dit rural dans son pays.

1- Y-a-t-il une station qui a été montée sur la base d’une prévision fiable? Que devient la radio lorsque le promoteur n’en pouvait plus de mettre les sous? Nos radios peuvent elles fonctionner sans les programmes de la FAO, UNICEF, plan et autres ?

2- Qui va en formation et pourquoi ? Y-a-t-il des restitutions fiables? Les contenus des formations sont-elles mis en œuvre?

3- Le journaliste des radios rurales est-il considéré dans son pays? Est-il lui même confiant de ce qu’il représente?

Beaucoup de choses nous échappent et nous tournons en rond. Je suis originaire du Pays bassar-konkomba, les premiers greniers du Togo en vivre et grand producteur du coton. Pas un seul regroupement du cultivateur ni de vendeur officiel et qui s’impose. La radio de référence DAWUL qui fait beaucoup d’émissions paysannes et qui a bénéficie de plusieurs formations et reçu les visites du patriarche Bashir Bah de la Guinée de Sékou Touré n’a pas encore réussi à mettre en place une seule société d’auditeurs.

Au départ, les paysans offraient vivres et bêtes aux animateurs et certains se proposaient daller travailler gratuitement dans leur champs mais aujourd’hui non. L’idée des promoteurs de doter la radio de sa propre plantation n’a jamais germé. Dans la région de ma maman, Gbalave-Tsadome (Kpalime) où je m’exerce en champs, il y’a aussi des radio dont l’une s’appellerait ‹ ‹ la voix du paysan › ›. Mais elle même est très pauvre et les plantations aussi. Bref, que faisons nous de ces outils de développement? Quand notre jeunesse est totalement désœuvrée au point de se lancer dans des pirogues de fortune sur l’océan. D’autres sont alcoolisé et de petits délinquants.
Toutes mes excuses pour le hors sujet.
Francisco Kossi

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#29

M. Meli, dans ce document, j’ai découvert certaines techniques que j’ignore ou je néglige. Après cette discussion, je m’y mettrais pour générer des ressources à la Radio Soleil de Pala. Je vais revoir les différents aspects des émissions et autres. Merci !

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#30

Bonjour @Meli. Si je n’ai rien pu dire cette semaine, c’est parce que je ne sais quoi dire. A part les émissions agricoles que nous avons produites pour RRI, nous n’avons pas pour le moment élaboré nos propres programmes agricoles. Cela est dû au à l’insuffisance des ressources de la radio. Comparativement à d’autres radios nous avons encore du chemin.
Magnon Ibine Victor

#31

Je suis du même avis que toi @cisconapo . La valeur du journaliste dit rural, il faut le dire et le répéter. C’est comme si lui n’est pas journaliste. Au Burkina ça n’existe pas presque comme quand on parle de journaliste culturel.

#32

Salut à tous,
le thème de la discussion de cette troisième semaine est très intéressant et important pour nous en tant que radiodiffuseurs. Nous pourrons bien tiré profit, en tout cas, je l’espère bien.

#33

Super!!! très belle analyse. je l’ai lu avec beaucoup d’intérêts. Effectivement de 2015 à 2016, nous avons réalisé une série d’émissions agricoles sur le riz national à Bobo-Dioulasso, une ville du Burkina-Faso. les formateurs de RRI nous ont donné des techniques pour accrocher les auditeurs. c’était dans le cadre d’un projet. Malheureusement, le projet est fini et les agriculteurs/ trices nous réclamaient beaucoup.

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#34

Mieux vaut tard que jamais, dit-on.

@Meli, nous sommes très heureux d’aborder une telle thématique avec vous et nous sommes sûr que cette discussion va nous aider à générer plus de revenu. Je profite pour vous remercier encore une fois et remercier tous les internautes intéressés par cette discussion.
Par rapport à la semaine 3, notre émission « Espace vert » qui est une émission qui produite chaque vendredi de 17h00 à 17h30. Actuellement vu la dépendance alimentaire avec le Rwanda, pays voisin, nous nous sommes focalisé à sensibiliser la communauté à comprendre que nous devons être autonome ; d’où il faut qu’on consomme les produits locaux et non importés. Cette initiative nous a permis d’attirer une organisation locale qui accompagne les paysans dans les territoires proches de la ville de Bukavu. Cette organisation a donc sponsorisé l’émission, même s’elle n’a pas assez de financement, mais elle nous accompagne avec le peu de moyens qu’elle a dans la production des magazines agricoles. Pour nous, c’est donc une source de revenu.
Une autre source de revenu, c’est lorsque nous intéressons les acteurs œuvrant dans l’agriculture et élevage, par leur conscience, ils nous font une enveloppe pour soutenir l’émission. Toujours pour notre radio, il y a en plus le publireportage que des organisations œuvrant dans ce domaine nous payent en cas de couverture médiatique, malheureusement une chose qui n’est pas fréquente. Par contre dans mes affaires privées, ses acteurs me sollicitent parfois pour leur produire certains magazines et/ou reportage et qu’à la fin, ils me payent.
A la question de savoir s’il existe d’autres façons à utiliser pour générer les revenus, je dirais que dans le cas de notre radio, il est difficile du fait que moins des organisations œuvrant dans ce domaine s’intéressent aux medias pour éviter des coûts supplémentaires. L’unique autre façon est d’initier les activités génératrices des revenus, AGR dans le domaine agricole et élevage. La mise en place de club d’auditeurs peut aussi contribuer à générer de revenus, en terme de soutien à la production des émissions.

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#35

Pour intervenir au post de @cisconapo, et c’est aussi une des réponses à la troisième question de la semaine 3. A mon avis, la #RRI peut aider les radiodiffuseurs à arriver à influencer ce secteur d’activité, à mobiliser plus de fonds ou générer les revenus, comment? les besoins dependent d’un pays, si pas une région ou une province à une autre. Prenons moi @RUKATA qui se trouve à Bukavu, Sud-Kivu- RDC, dans cette même ville, il existe d’autres radiodiffuseurs #RRI à l’instar de @Mpanda et @josue. dans le cas où nous créons un club ou une structure de radiodiffuseurs de RRI par exemple de #Bukavu, nous pouvons conjuguer les efforts ensembles pour mobiliser les ressources, attirer les partenaires, initier les activités génératrices de revenus, AGR; j’estime que cela peut nous amener à impacter plus sur terrain, auprès des paysans.

En plus, ce cadre d’échange, de réflexion suivant le besoin de nos communautés peut nous pousser à ne pas dispenser nos énergies mais faire de l’agriculture notre cheval de bataille.

Pour terminer, il peut être important que la RRI accompagne ses structures par le renforcement de capacité de ses radiodiffuseurs et aussi les soutenir sur le plan technique ou matériel.

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#36

Bonjour à tous,
Dans ma radio ses sources de revenues qui soutiennent les émissions proviennent en grande partie des paysans eux mêmes.Nous avons des espaces de 30 mn dans notre grille de programme reservés aux émissions du monde rural.
Comment ces émissions sont animées?
Nous avons d’abord pris l’initiative de médiatiser toutes les activités agricoles, activités initiées par les paysans face à des situations difficiles, pour dénoncer des pratiques ou encore lors des travaux champêtres collectifs des producteurs. Nous médiatisons également les activités des ONG, des projets en faveur des paysans ou des privés qui viennent pour la promotion de leurs produits en direction du monde paysan.
SOURCES DE REVENUS PROVENANCE
Grâce à cette abnégation de la radio, nous arrivons à glaner presque tous les avis et communiqués des paysans, surtout lors des funérailles, ils nous invitent à faire des émissions magazines à leurs frais, et enfin orientent les projets et programmes qui souhaitent intervenir dans le Cercle vers notre radio.
Raison pour laquelle, ma radio a bénéficié de plusieurs contrats de prestation spontanés ou de long terme.
Grâce à confiance entre la radio et les auditeurs, les auditeurs ont contribué à plus d’un million de francs cfa pour soutenir la radio qui a été foudroyée en 2014. Tout était anéanti, fallait à reprendre à Zéro, pour remettre en marche la radio.

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#37

Bonsoir @Christ et merci pour ce partage qui nous montre comment la direction de votre radio injecte des ressources pour la production sans trop savoir pourquoi, peut-être parce que l’émission n’apporte rien dans les caisses de la radio. Nos échanges cette semaine montrent comment l’on peut interesser et accroitre son auditoire pour ensuite le transformer en source de revenu pour son émission et pour sa radio. De ce fait, vous pouvez commencer par traiter des sujets qui interessent le MINPROFF (Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille) et MINADER (Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural) ainsi que leurs publics cibles (les agriculteurs et agricultrices qui vivent majoritairement en milieu rural et qui forment aussi des familles). Faire entendre les responsables de ces structures ainsi que leurs publics cibles dans ces émission et petit à petit, ces structures vont s’interesser à ton émission comme outil de travail et des partenariats pourraient se nouer par la suite. Nous vous prions de parcourir le fil de la discussion autant que faire se peut car elle regorge de nombreuses technique et stratégies pouvant vous êtres utiles.

Merci de nous revenir Francisco Kossi @cisconapo avec cette réflexion qui ne sort pas complètement du cadre de cette discussion. C’est justement cette problématique qui soutend cette initiative de Radios Rurales Internationales dont le but est de préparer les radiodiffuseurs et radiodiffuseuses que nous sommes à nous mettre à l’oeuvre nous-mêmes pour trouver des solutions aux difficultés liées à des revenus insuffisants. En prélude à cette discussion en ligne, RRI a mené un sondage qui a abouti au choix de ce thème. C’est une preuve que l’insuffisance des fonds pour faire tourner les radios est une problématique réelle.

Vous verrez dans les échanges ici que certaines Radios ont développé des techniques qui marchent à merveille et notre souhait est que les autres, qui on moins de succès, puissent s’inspirer de ces bonnes pratiques pour devenir autonomes car, si vous croisez les bras pour attendre les financements, ou que l’on vous donne de la considération, vous ne trouverez jamais satisfaction, j’en suis convaincu.

Je voudrais cependant comprendre ceci, qu’est ce qui bloque la mise en place des ‹ sociétés d’auditeurs › pour la Radio DAWUL?

Bonsoir @Ibine. Vous dites que vous avez encore du chemin. Je dirais que le chemin le plus long commence par le premier pas. Il faut marquer un premier pas et je suis sûr que les enseignements glanés sur cette plateforme vous permettront de marquer de nombreux autres pas et vous verrez à un moment donné que vous avez de la matière pour continuer sereinement. C’est la qualité de ton travail qui donne de la valeur à ta personnalité.

Salut Oumarou Sidibe @ousi, vous avez pris le train à une semaine de l’entrée en gare. Nous vous prions d’aller à la semaine 1 et 2 pour faire les exercices requis afin que nous puissions ensemble poursuivre la route sereinement. Qu’est ce qui vous a empêché de poursuivre les émissions agricoles alors que les agriculteurs et agricultrices étaient disponibles?

Bonjour @RUKATA pour ce partage qui met un fois de plus une approche volontariste qui a attiré des financement au profit de votre émission et votre radio.
Vous nous avez aussi fait part d’une idée géniale, celle de mettre ensemble les stations Radio d’une même zone pour en faire une force de proposition. Ne dit-on pas que l’Union fait la force. C’est uns stratégie captivante que certaines ONG aiment d’ailleurs car un seul contrat permet de communiquer sur plusieurs Radios à la fois pour un impact plus large. Ceci est un appel à l’entente entre les radios et il faudra certainement mettre en place un cadre reglémentaire suivant les lois du pays. Au Cameroun par exemple, les journalistes et organes de presse se regroupent par spécialité dans la quête des facilités (formations et financements).

Merci Ousseini Barry @OBarry pour ce partage

Merci à toutes et à tous.
Meli

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#38

Grand merci @Meli pour cette lecture.

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#39

@Meli, je prends note. Merci.

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#40

Salut. Bien noté, je lirai les publications de la semaine 1 et 2 et je vous reviens.
ce qui nous a empêché de poursuivre les émissions est simple.c’est le manque des moyens. Dans le cadre du partenariat entre Burkina Rice Commercialisation Projet (BRICOP), RRI et notre station, c’était prévu pour faire 10 émissions. Grace à la formations de RRI, nous avons pu réalisé des émissions bien appréciées par les agriculteurs et agricultrices. mais ils ignoraient que c’est quelqu’un qui financait la production des émissions. A la fin des 10 émissions, nous avons arrêté.

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