trop encourageant mon frère et lesdits magazines se font en différés ou en direct ?
Bonjour Chers membres, concernant mes principales recommandations pour comment connaitre l’auditoire je recommande à ce que à l’issu des ces discutions nous puissions être à la hauteur d’avoir des capacitations par rapport au model qui soit standard permettant à nous tous de savoir connaitre nos auditoires. Concernant aussi l’autre aspect de la discussion cette semaine, à mon avis je pense qu’il y a pas des liens entre la connaissance d’un auditoire et le nombre d’auditrices ou auditeurs parce que j’estime par exemple pour l’émission agricole, on sait d’abord que l’auditoire dans sa majeur partie est composé des agriculteurs mais à quel nombre? Mais aussi n’empêche qu’un éleveur peut suivre aussi ou un ami de l’agriculture ou un auditeur ou encore une auditrice accroché(e) par la présentation de la dite émission alors s’il l’on se focalise juste à une catégorie pensent que c’est la seule à suivre il y aura une discrimination ce qui n’est pas bon et en plus on aura des fausses données chiffrées en ce qui concerne le nombre d’auditeurs ou auditrices mais aussi de la composition de l’auditoire. Un autre aspect à signaler, si l’on se focalise aussi au nombre de signes téléphoniques, ici aussi les données ne seront réelles car faute des moyens, tout le monde ne peut faire un signe téléphonique que ce soit. Pour moi, la meilleure option est de faire une enquête de porte à porte pour avoir des données acceptables j’estime? Concernant maintenant ma radio, l’expérience qui d’abord nous aide à attirer les sponsors est celle couchée sur un support en dur où à l’issu d’une enquête commanditée par notre partenaire à savoir l’ONG INTERNEWS en 2014 à notre insu, la radio était classée 3ème des radios les plus suivies dans notre milieu avec des suggestions de nos auditeurs qui nous avaient servir comme défis et qu’on améliore jusqu’à ce jour. Ce résultat pour nous, nous permet de montrer aux annonceurs qu’ils ont ou auront à faire à une radio bien classée en terme d’écoute parmi une dizaine de radios dans notre milieu. En ce qui concerne les appuis de l’émission, d’abord étant nous une radio située au sein d’une institution qui vise le développement rural, nous derrière cette philosophie de l’institution on véhicule les techniques permettant à l’institution d’atteindre cette mission de développement rural (en environnement, agriculture, élevage, pèche et autres) et donc, d’une part on reçoit un appui de l’institution et rare des fois d’autres partenaires en ce qui concerne l’émission agricole mais cela ne nous écarte pas de notre mission aussi en la matière.
Bel analyse de Denis. En réalité c’est les problèmes que nous vivons dans nos radios.
Bonjour!
Notre échange se poursuit avec les enrichissements des uns et des autres. Salambongo @Aaron nous montre un bel exemple de connection avec l’auditoire qui permet d’obtenir de ‹ petites contributions ›
Dans sa réflexion, Trésor @Mpanda évoque le risque d’aboutir à des données fausses si dans la démarche pour connaitre l’auditoire, on n’applique pas une méthode qui répond à des exigences scientifiques. Merci de partager avec nous cette expérience avec l’ONG INTERNEWS qui vous a donné un outil pour le marketing, vous permettant ainsi de ‹ vendre › votre auditoire, car comme le dit si bien Ousseini Barry @OBarry, avoir des informations crédibles sur son auditoire est un indicateur capital pour attirer les annonceurs.
La journée tire progressivement à sa fin et nous serons toujours ravis d’apprendre des autres membres de la communauté qui ne se sont pas encore exprimés. Aux présents, veuillez continuer à lire et commenter les publications des uns et des autres.
Merci
Meli
Bonjour à tous! La génération des revenus est un sujet épineux à la radio Nemaro Zien de Léo. En effet la radio Nemaro Zien est une radio confessionnelle catholique. Et comme toute radio catholique la doctrine de l’église prime. La radio est dirigée par un prêtre avec des programmes taillés. La radio s’est appuyée sur les centres catholiques pour créer des relais qu’on appel les correspondants de la radio. Ils sont deux par centre. Ils sont les promoteurs de la radio. Il y a aussi ceux là qu’on appel les amis de la radio. Eux sont des volontaires qui accompagnent la radio. Nous n’avons pas pour le moment un moyen de connaître notre auditoire. Par contre, nous avons une idée des localités où la radio est écoutée. Quelques émissions interactives nous situent. La génération des revenus est plus basée sur les quêtes mensuelles sollicitée par le directeur à la communauté catholique dans tous les centres. En plus de cela des marchés sont organisées par la radio pour plus de visibilité et de quoi soutenir financièrement les activités. Par ailleurs quelques partenaires promeuvent leurs produits et cela constitue une source de revenus conséquente. Il se trouve qu’avec les réseaux de téléphonie on pourrait aussi générer des revenus en convertissant les côtes d’écoute. A notre niveau nous n’avons pas encore eu cette chance.
Bonsoir à tous,
La deuxième semaine de notre échange sur la génération des revenus s’achève. Nous avons beaucoup appris sur la connaissance de l’auditoire et la conversion des côtes d’écoute en source de revenue. Les expériences varient avec chaque station affichant sa spécificité. Je tiens à préciser que dans un exercice comme celui qui nous regroupe, chaque point de vue compte et fait avancer l’échange vers le but final qui est de permettre à chaque participant de développer l’instinct marketing pour renflouer les caisses et ainsi améliorer les conditions de travail au sein de sa station. Quelques enseignements tirés des échanges cette semaine se résument ainsi qu’il suit :
- Il faut veiller à ce que les émissions aient un contenu informatif et captivant, car c’est la qualité du contenu qui oblige les auditeurs à rester fidèles;
- Pour captiver l’auditoire, il convient de produire dans la langue locale la plus utilisée ;
- La création et la structuration des clubs d’auditeurs facilite la maitrise de l’auditoire et sa conversion en sources de revenus ;
- Seuls les sondages ou enquêtes crédibles orientent les annonceurs dans leurs choix de support (radio) pour diffuser leurs messages ;
- Les annonceurs ne sont prêts à payer que lorsqu’ils sont sûrs que leurs messages seront écoutés par un grand nombre de personnes.
- Lorsqu’un annonceur choisit votre émission ou votre radio parce qu’elle est très écoutée, cela montre que vous avez transformé votre auditoire en argent.
La semaine s’achève mais les échanges se poursuivent. Lisez et commentez les publications les uns des autres. Il n’est pas tard de rejoindre la discussion @Kantiza, @Sanogo @Chance_Hamed_Soro @Alphaousmane @Tahirou @Alima @Atogola, @hot @Ide @harintsoanoro @Serges @Raissa_Damba @Carole_Leuwe.
Une importante documentation est aussi mise à votre disposition pour renforcer vos capacités. Ces ressources pratiques sont disponibles ici
Ainsi s’achève la semaine 2. Très bon weekend et à lundi.
Meli
Bonjour tous,
Je vais un peu expliqué l’expérience de la radio sikidolo dont Adama Téssouké à évoqué ci haut. En faite, la radio sikidolo a mis en place des clubs d’auditeur ou groupes d’écoute dans tous les villages du rayon de couverture de la radio. Actuellement la radio a mis en place 166 clubs d’auditeur dans 83 villages et la radio a formée les présidents des clubs sur le béaba de la radio. Donc tous les avis sont passés par le président du club appelé le correspondant de la radio, qui appel en direct à la radio pour passer l’information. Pendant les jours de foire ils viennent versés le montant reçu dans la semaine à la radio. Chaque avis coûte 1000FCFA et des cartes de fidélités sont confectionnées par la radio et vendu aux fidèles auditeurs. Par mois la radio peut vendre plus de 150 cartes et en raison de 1000FCFA/carte. Aussi les carte annuelles sont vendu à 10000FCFA/mois et chaque année la radio peut vendre 50 cartes de cela.
Pour élaborer le plan d’action annuel, la radio organise un forum de l’auditoire dont tous les 83 villages se réunissent dans un village pour échanger sur la programmation de la radio et les activités en liens avec les besoins de la communauté. C’est aussi une source de fond pour la radio.
Merci bien mon frère Meli
Lamine, je vois que vous êtes bien structurés pour la génération des revenus. Mais dites moi, vos groupes sont constitués de combien de personnes. Et qu’elle est la tranche d’âge? et le genre est-il respecté?
Bondoir à tous.
Par rapport au module de cette semaine, je dirai que c’est a travers chaque type d’émission qu’on peut connaître son auditoire. Lors des émissions interactive par exemple, on peut constater qu’il y’a des auditeurs qui aiment participer pour des sujets de réflexion, tandis que d’autres s’intéressent beaucoup plus aux gains.
Connaitre son auditoire n’est pas forcément connaitre le nombre d’auditeurs fidèles. Si oui pour certains programmes, pas à la radio en général. Un auditeur qui aime par exemple les émissions de jeux va plus s’accrocher à ce type d’émission. Mais lorsqu’il faut donner son point de vue sur un sujet il n’est pas la. Certains peuvent rester à l’écoute et d’autres non
Bonsoir @Lamine et merci pour l’éclairage mais @Ibine voudrais avoir une idée de la composition des groupes d’écoute.
Merci
Très intéressée par ce que nous devons savoir sur notre auditoire. C’est dire que la grille des programmes dépend des besoins de l’auditoire. Et si on est dans une radio ou on ne tient pas compte de ca comment faire?
Je vais prendre un exemple sur ma radio ou dans une émission, l’animateur créé un comcept qui de par les temoignages des uns et des autres accroche vraiment les auditeurs. Un jour quelqu’un d’autre est affecté à cette émission et vient avec un autre comcept un peu plus urbain Conséquence, le découragement des auditeurs qui n’écoutent plus cette tranche, parce que disent- ils ne se retouvent pas la dedans. Ils ne cessent d’appeler pour se plaindre. Comment gérer ça?
merci Denis pour cette expéreince nous partagée, vraiment ma radio est la plus préférée parmi les 7 qui se trouvent dans notre milieu car j’ai adapté la grille aux attentes de la radio et j’ai eu aussi de sons animateurs.
Alors, Yimga @Christ soulève ici un problème réél auquel fait face de nombreuses stations radio confrontées régulièrement à la migration des personnels qui recherchent un mieux-être. A mon avis, le top management ou direction de la radio devrait peser de tout son poids pour faire respecter la ligne éditoriale de la structure. S’assurer même en cas de changement des personnels, que les objectifs de telles ou telle émission sont maintenus et que tout est mis en oeuvre pour accompagner les auditeurs dans ce sens. C’est pourquoi notre personne resource Denis Lindo affirme ce qui suit:
Donc @Christ, vous pouvez faire des propositions dans ce sens à la direction de votre radio afin d’obtenir, nous l’espérons, une amélioration de la situation.
Merci
Meli
Bonjour chers tous et toutes
je suis chance hamed soro, je ne serai pas très long ce soir juste vous donner un bref résumé de mon expérience depuis la Côte d’Ivoire.
Déjà notre émission est une émission qui fait intervenir des spécialistes du domaine. Ce qui suscite l’intêret des auditeurs, le téléphone étant ouvert nous donnons la possibilité aux auditeurs de réagir en posant des questions sur le sujet du débat. Aussi nous leur permettons de d’apporter pourquoi pas des additifs.
Nous utilisons aussi les réseaux sociaux, les médias sociaux et le système des sms.
En réalité il existe un lien étroit entre la connaissance de son auditoire et le nombre d’auditeurs. Mieux vous connaissez votre auditoire mieux vous avez une idée nette du nombre d’auditeurs fidèles que vous avez.
La fréquence et le taux de réactions, l’interactivité de nos auditeurs, leur présence sur les réseaux sociaux et médias sociaux nous permettent de mieux discuter avec tout potentiel sponsor ou accompagnateur de programme.
Nous avons un programme sur l’utilisation des pesticides et leur conséquence en zone cacaoyère sur le santé des populations et celle de plantations. C’est une émission qui a connu un franc succès dans la zone cacaoyère ici en côte d’ivoire. Les paysans ont fini par l’appeler l’école du paysan. Ils étaient tous connectés, posaient de questions pour un meilleur rendement, une bonne santé des populations et surtout la rentabilité des champs.
Nous avons invité les responsables marketing d’une structure de vente d’angrais, de pesticides et autres à suivre certaines de nos emissions.
Avec le grand nombre de coups de telephones, la reaction des auditeurs et auditrices, nous avons pu convaincre un structure de vente d’entrant( produits necessaires à l’entretien).
Du coup notre émission est devenue véritable une source de revenue.
Bonjour @Chance_Hamed_Soro, vous avez une expérience véritablement fascinante qui montre une symbiose entre l’émission et l’auditoire, ce qui vous permet de capter des revenus. Nous serons d’avantages heureux d’apprendre de ton expérience avec les réseaux sociaux la semaine prochaine.
Pour le moment, il te faut lire et commenter une ou deux réactions des autres confrères pour cette semaine 2 et passer rapidemment à la semaine 3 car nous y sommes déjà et le temps va si vite!
Merci
Meli
Bonjour Ibine,
Excusez moi du retard. En faite, le nombre de personne dans le groupe varie d’un village a un autre c’est entre 30 à 40 personnes. L’âge varie également entre 20 à 80 ans. Oui le genre est respecté parce que dans chaque village il y a le groupe homme et le groupe femme.
Très bien structuré Moussa
Bonne expérience @Lamine. quelles sont les stratégies avez-vous utilisé pour y arriver? Nous avons également les clubs d’auditeurs de la radio dans différents territoires de notre province mais ils ne sont pas dynamiques, en plus nous n’avons pas encore les clubs d’écoute de l’émission.