Semaine 2B: Avantages et défis de la collaboration pour les émissions agricoles

En tant que service de vulgarisation, la collaboration pour les émissions agricoles allège nos tâches. en rappel il est difficile pour un agent animé de bonne volonté de pouvoir toucher tous les agriculteurs de sa localité pour les sensibiliser et les suivre pas à pas. donc à travers certaines émissions agricoles, les agriculteurs auront certaines notions de leur travail et peuvent se débrouiller. il nous revient que les radios ont du mal à toucher certains agents ou parfois demandent une prise en charge avant de participer à l’émission, nous avons résolu cela par la sensibilisation des nos agents. En plus les radios doivent rentrer en contact avec les premiers responsables de l’agent avant de rentrer en contact avec ce dernier. Au départ les agents avaient vu leur participation à l’élaboration des émissions agricoles comme une prestation de service et non le canal par lequel ils devraient profiter pour vulgariser surtout dans ce contexte d’insécurité au pays.

Un message a été fusionné à un sujet existant : Le Café - lieu de détente et d’échanges à bâtons rompus

Bonjour à toutes et à tous

En ce qui concerne les avantages et devis de la collaboration

On note déjà un double avantage intéressant dans les propos de @DaoudaZerne qui est l’allègement de la tâche de l’agent vulgarisateur et l’atteinte d’un nombre important d’agriculteurs dans le cadre de l’appui conseil.

On note aussi dans les propos de @DaoudaZerne de même que dans ceux de @Rasman , un devis non moins important qui est la prise en charge de l’agent vulgarisateur interviewé ou invité sur un plateau d’émission d’agricole. Ce qui est une réalité car de nos jour les gens ont tendance à tous faire à l’argent, ce qui fait qu’ils oublient leur objectif. Je le dis car moi aussi, je suis un agent vulgarisateur de mon pays, le Mali. Pas seulement avec les agents et même souvent avec les agriculteurs. Quand un agent vient auprès d’eux pour des enquêtes qui aboutiront à résoudre l’un de leur problème plus tard, ils réclament souvent quelque chose car pour eux si on voit qu’un agent vient pour des enquêtes ce qu’il a été payé alors que l’agriculteur enquêté qui donne toutes les informations n’a rien. C’est peut être la même philosophie pour l’agent vulgarisateur vis-à-vis du radiodiffuseur qui l’interviewe.

Par conséquent, on voit déjà par là, qu’il faut la sensibilisation de toutes les parties prenantes pour une meilleure radiodiffusion. Bravo à @DaoudaZerne qui a fait déjà un pas dans cette sensibilisation.

Nous attendons la réaction des participants qui n’ont pas encore réagi. Ceux qui ont réagi peuvent intervenir de nouveau.

Merci

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Bonsoir,
J’aborde la question des avantages et défis de la collaboration pour les émissions agricoles, en tant que animatrice de radio et membre d’une association de femmes rurales. Je parlerai d’abord des avantages pour les parties prenantes:
Les objectifs des parties prenantes comme dans le cas de l’agriculture, la vulgarisation des bonnes pratiques agricoles ne peuvent être atteints sans la participation des populations. La radio demeure l’outil de communication le plus fiable et le plus approprié pour les populations rurales à majorité analphabètes à cause de son accessibilité, son faible coût et sa proximité à travers l’utilisation des langues locales. Les émissions sur les thèmes de développement agricole sont produites et diffusées dans les langues parlées par les populations cibles.
Les avantages pour les radiodiffuseurs:
La collaboration avec les parties prenantes offre aux radiodiffuseurs l’opportunité de mieux jouer leur rôle en proposant aux population des productions pertinentes et de qualité. Cet avantage est rendu possible grâce à la disponibilité de personnes ressources et d’experts bien au courant des politiques agricoles du moment. Les informations partagées sont des informations justes.
Les défis de la collaboration:
Le premier défi est le renforcement des capacités des radiodiffuseurs dans le domaine agricole. Il y a d’autres défis à relever comme la bonne couverture des zones concernées par les émetteurs ; la participation des auditeurs au processus de la production radiophonique; la pertinence et la qualité du contenu des émissions; la prise en charge des coûts de la production ; l’évaluation de l’impact de l’activité radiophonique.

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Bonsoir kamresa,
Un autre défi de la collaboration pour les émissions agricoles pour ces femmes issues du monde rural, c’est l’accès au poste récepteur radio. Dans certaines localités, la femme n’a pas accès au poste et à l’énergie. C’est le plus souvent le mari qui est propriétaire du poste radio comme le téléphone et l’allume pour l’écouter à guise.

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Bonjour. C’est très calme ici!
venons partager les difficultés que nous avons à collaborer avec nos personnes ressources dans le cadre de nos émissions radio.
@KANT @Tata @Dolphe @radiomampita @Pape @1972-G @Stephanie @caroline @ILLY1 @Benjamin @zama @JIMYS @josue @FRANCO @tomirefu4 @BAYO @Bea @MANU

Nous notons déjà quelques défis à l’instar de ce qui suit:

Mais aussi des avantages de la collaboration comme:

Face aux parties prenantes qui demandent une rétribution pour leur interventions, @daouda.zerne1958 partage son expérience avec nous en ces termes:

Un important outil d’aide à la collaboration est disponible dans la section Ressources Il s’agit d’un guide pour la réalisation des interviews.
La parole est libre ici. Exprimons nous, apprenons les uns des autres.
Merci

Merci Rasman, c’est juste, mais les femmes s’organisent de plus en plus et se donnent les moyens de s’offrir de petits récepteurs. mais ça reste un défi à relever.

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Je penses que si la collaboration est bien tenue entre les parties prenantes,nous pouvons atteindre les objectifs.
Défis
-difficultes d’atteindre les sources sur terrain faute du manque de moyens.
-Manque de capacitation sur les ressources.
-difficultes pour les paysans à s’exprimer sur leurs problèmes agricoles.

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Bonjour à toutes et à tous,

Beaucoup d’avantages sont partagés. Comme chez certains, je propose les regrouper par parties prenantes et faire des rajouts.

Pour agriculteurs

on peut donc résumer

  • l’accessibilité à des informations sur innovations techniques, à faible coût (sans se déplacer) et compréhensives (par l’utilisation des langues locales) ;
  • la possibilité par les agriculteurs de participer et donner leur de vie sur les questions abordées par émissives interactives ;
  • aussi ça permet aux organisations d’agriculteurs de rendre service à leurs membres

Pour les services de vulgarisation

par la on note

  • la vulgarisation à grande échelle des innovations techniques atteignant un grand nombre d’agriculteurs et même dans les zones très éloignées ;
  • la facilité (moins d’efforts) et le gain de temps dans le travail.

Pour les radiodiffuseuses et radiodiffuseurs

On peut donc dire

  • l’accomplissement de leur rôle d’appui au développement des communautés dont la plus part sont agriculteurs ;
  • la production d’émissions de qualité correspondant au besoin de la communauté cible à travers de vraies informations
  • l’augmentation du nombre d’auditeurs de la radio et l’augmentation son chiffre d’'affaire à travers des demandes de prestation par la communauté (Communiqués, publicités, etc…).

Pour les agrodealeurs

  • la promotion de leurs produits et l’augmentation de leurs chiffres d’affaire

Pour les partenaires financiers (Banques et IMF)

  • la sensibilisation sur leurs produits aboutissant à l’utilisation de ceux-ci par les agriculteurs

Pour les collectivités et l’État

  • quand les communautés se développent dont la plus part sont des agriculteurs, les collectivités se développent et l’Etat se développe.

Continuons à citer d’autres avantages de la collaboration…

Merci

Quant à moi, ce sont plutot les sources officielles qui acceptent difficilement les interviews. Ce sont les acteurs de la société civile qui collaborent facilement. Et il nous arrive parfois de tourner certaines émissions sans le son de cloche des officiels.

Salutation
Beaucoup de devis sont également partagés.

  • Parlant du cas du Mali, le principal devis reste LA PRISE EN CHARGE DES COÛTS DES EMISSIONS. Certains l’ont déjà évoqués :

Au Mali, un grand nombre d’émissions sont réalisées grâce à l’appui financier de certains partenaires (Projets/Programmes et ONG). Ces sont appréciées par toutes les parties prenantes et même les Agriculteurs. Mais dès le partenaire se retire, les émissions sont aussi arrêtés.

A cela, s’ajoutent d’autres devis :

  • On peut aussi parler de :
    Méconnaissance de l’opportunité de collaboration entre les parties prenantes (radiodiffuseurs, agents vulgarisateurs, organisations d’agriculteurs, collectivités, etc…)
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Je partage les avantages relevés par les uns et les autres concernant la collaboration pour les émissions agricoles. Ces émissions collaboratives, du fait de la multiplicité des points de vue et des compétences des participants venant d’horizons divers, contribue à enrichir les savoirs sur les pratiques agricoles et à les vulgariser.

S’agissant des défis, la collaboration de façon générale crée entre les partie du réseau une certaine interdépendance, cependant chaque partie a son propre programme d’actions qu’elle suit rigoureusement et cela ne lui permet pas de contribuer correctement à la collaboration au moment propice. Dans le domaine agricole, les émissions collaboratives peuvent traiter des questions urgentes mais elles n’aboutissent qu’à des résultats très limités.

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Bonsoir pour moi Sikasso est une ville sénoufo. Et le sénoufo n’es pas très bavard et ouvert. Donc un très grand soucis de dévoiler les problèmes et les tactiques dans le domaine de l’avancemer de l’agriculture.

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Bonjour @MANU :smiley:.
Il n’est pas question ici d’un quelconque bavardage. Nous partageons nos expériences, notre vécu dans l’optique de trouver des solutions qui nous permettent d’améliorer notre travail pour la communauté. Donc dites nous les avantages que vous avez recensé dans la collaboration avec les autres dans la réalisation de vos émissions agricoles ainsi que les difficultés que vous avez à entretenir ces collaborations.
Merci

Merci @coulou pour ce résumé des défis de la collaboration mais aussi des propositions visant l’entretien d’une bonne collaboration. Il y a comme vous le dite, une opportunité que toutes les parties devraient saisir dans la collaboration. La radio est un outil de communication. Pour livrer la bonne information, le radiodiffuseur ou la radiodiffuseuse doit s’approvisionner quelque part. Cette source peut être un agent vulgarisateur, un chercheur, une experte dans un domaine précis. L’auditeur (agriculteur ou agricultrice) collabore aussi en écoutant l’émission pour laquelle il ou elle donne un avis ou sollicite des éclaircissements pour une meilleure mise en oeuvre des orientations nouvelles. C’est cette synergie qui impulse des changements positifs en communauté.
Pour que ça marche vraiment, utilisons une approche qui éloigne la suspicion. Pour solliciter une structure, passons par le chef de la structure pour lui expliquer le bien fondé de notre initiative. Pour avoir des intervenants dans une communauté, passons par des leaders ou chefs de communauté par qui nous pourrons obtenir facilement la ressource dont nous avons besoin.
Par exemple, lors de mon séjour au Mali en 2014 dans le cadre une initiative de recherche, j’ai séjourné dans une localité reculée appelée Zana où il existe une radio locale appelée « Etoile de Zana ». Cette recherche visait à cerner les relations entre la radio et la communauté en vue de l’amélioration de cette collaboration. A la suite du travail au sein de la station radio, il fallait consulter une communauté voisine. J’ai choisi la communauté Koyo située à une dizaine de kilomètres. Pour y parvenir, j’ai demandé une audience auprès du chef de la communauté qui après m’avoir écouté, a lui-même facilité, avec fierté, les échanges avec les membres de sa communauté. Je vous présente ici de illustrations de cette activité. Vous me verrez tour à tour avec l’équipe de la Radio Etoile de Zana, avec le Chef du village Koyo et ensuite avec un groupe de femmes du village Koyo.




Un participant de la plateforme anglaise à donné une contribution qui résume tout. Il a dit ceci :
« Ce qui a fonctionné pour moi, c’est la relation que j’ai établie avec les agriculteurs et les parties prenantes avant de pouvoir leur poser des questions. Ils se sentent en sécurité avec quelqu’un qui est comme un ami et une famille pour eux. L’humilité et l’empathie sont un autre attribut qui fonctionne ».

@Dolphe relève ici un point à ne pas négliger sur la concordance des agendas:

Sur le point suscité, je suggère une entente mutuel longtemps à l’avance pour que chaque partie puisse inscrire le rendez-vous dans son agenda. Il existe cependant des cas de force majeure qui peuvent appeler une reprogrammation. Tout réside dans la volonté réelle des partie d’atteindre un objectif commun.

Aussi, un participant de la plateforme anglaise évoque un défi relatif aux barrières de langues dans une communauté où on utilise des langues variées. Dans ce cas, je suggère l’appel au bénévolat afin que des personnes volontaires qui maîtrisent plusieurs langues puissent servir comme interprètes dans la conduite des interviews (Nous nous appesantirons profondément sur les interviews, élément clé de la collaboration, la semaine prochaine).
L’humilité est un atout indéniable pour une collaboration réussie.
Merci à tous.

Les échanges se poursuivent.

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La collaboration pour la production des émissions agricoles nous allège vraiment la tâche mais parfois nous éprouvons des difficultés pour réunir tous les concernés ( au moment voulu ). Pour l’une ou l’autre raison certaines personnes ne savent pas respecter leurs engagements, surtout le facteur temps.

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Merci pour cette expérience @Meli. J’apprécie cette technique de collaboration que j’entends copier.
Quand on collabore avec les experts dans le cadre des émissions agricoles, on se forme et on rend l’émission crédible et attrayant. Comme difficultés de la collaboration, je fais souvent face à l’indisponibilité des experts, et des difficultés sur les moyens de déplacement pour aller rencontrer les experts. La moto parfois n’a pas de carburant faute de moyens financiers. Il faut alors parfois renvoyer certains rendez-vous en attendant les moyens.

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nous bénéficions des exemples de collaboration des uns et des autres et nous allons mettre en pratique. néanmoins le moins qu’on puisse dire qu’en faisant intervenir les personnes ressources dans une émission, cela rend l’émission captivante. l’aspect genre est pris en compte. en ce qui concerne les émissions dites de la rédaction, les présentateurs sont soit les hommes soit les femmes et les personnes ressources sont des deux sexes. a force de collaborer avec les experts en agricultures et les agriculteurs nous avons acquis beaucoup d’expérience que nous partageons aussi à notre niveau.

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Merci @Ide pour ce partage.
Quels difficultés éprouvez vous dans la collaboration?

Veuillez aussi lire les contributions des autres participants et sentez vous libre de commenter, apprécier ou poser des questions.

Meli

Il est utile de préciser que la réussite ou l’échec d’une émission agricole est à l’actif du Journaliste qui coordonne la production de l’émission et qu’il en découle que le travail réalisé renseigne autant sur sa personnalité que sur sa compétence professionnelle.

Ainsi, c’est le Journaliste qui fidélise son émission au public cible ; cherche et trouve les interlocuteurs de très grande expertise en l’occurrence les agri-éleveurs; les agronomes ou vétérinaires chevronnés ; synchronise tous les éléments enregistrés ; donne la parole aux Experts invités ; place les intermèdes musicaux en fonction du cheminement de l’émission; prépare les indicatifs accrocheurs de début et de fin d’émission et qui s’assure d’enregistrer et de diffuser le son de bonne qualité tout en respectant le temps imparti à l’émission.

Une émission n’est pas comme une autre autant que les journalistes n’ont pas la même perspicacité. Et pour cause, je me souviens de mon émission rurale trihebdomadaire diffusée en langue nationale le Kirundi et qui tenait en haleine les auditeurs du monde rural pendant quatre-vingt dix minutes les après-midi sur la Radio Nationale du Burundi depuis 1988 jusqu’en 1992 qui était intitulée : « AMAKURU AVURWA MU NTARA Z’UBURUNDI » .

Cette émission axée sur le développement socio-économique du monde rural que j’avais personnalisée selon les règles de l’art journalistique en coordonnant les apports des Correspondants provinciaux de l’Agence Burundaise de Presse que je devais préalablement enregistrer et m’occuper de tout le travail de montage en analogique, a aussitôt fait long feu depuis qu’il a été confié aux autres et cela sans doute que les successeurs n’avaient pas le même enthousiasme dans la préparation de l’émission ni les mêmes objectifs ou encore moins la même rigueur journalistique