Bonsoir @2019duwani. Je vais rediriger votre post ici.
Merci et bienvenue!
Meli
Bonjour, chers collègues, une collaboration durable, fructueuse, est une collaboration gagnante dans les deux sens :
Une radio communautaire à besoin de produire des contenus pour les auditeurs et par les auditeurs, avec l’affirmation des services techniques. Aujourd’hui, nos radios communautaires ont besoin des ressources et les organisations ou bailleurs ont besoin de la voix des radios.
Ainsi, une bonne collaboration est basé sur la confiance et la difinitions des besoins des deux parties. Parler franchement, car quand les radios pensent que l’autre doit donner de l’argent, le travail est à moitié basé sur l’intérêt des promoteurs de radios qui pensent faire du profit. Certes sans profit, pas de radio, mais serier les priorités, nous permettrait de choisir les collaborateurs. Donc, il peut y avoir des collaborations sans financement (argent).
Pourquoi ne pas essayer de doter les médias de médias, d’autonomie en énergie solaire et en contre partie ces radios diffusent des programmes des partenaires qui d’ailleurs intéressent les auditeurs.
Très bien dit @daouda.zerne1958, j’aime bien cette expression de ‹ ‹ gagnant-gagnant › ›. Chez moi au Cameroun, on dit ‹ ‹ fifty-fifty › ›. votre approche est très bonne et va susciter curiosité et même encouragement de la part des producteurs qui en doutaient encore. mais ma question est celle de savoir combien de radios feront ce sacrifice si je peux l’appeler ainsi? en dehors par exemple de radio Salaki, quel autre plateau vous a été offert pour faire pareil?
Merci
Bonsoir @coulou. je partage votre point de vue entièrement. ‹ ‹ collaboration bien définie=zéro navigation à vu › ›.
je voudrais tout de même vous demandez, au cas où, bien que les règles soient fixées à l’avance et que l’une des partie ne respecte les respecte pas, que faut il faire dans ce cas?
j’ai été par exemple invitée dans une radio, l’entente entre le radiodiffuseur et moi était d’évoquer ci ou ça… mais il n’était pas question que je donne de l’argent à la fin de l’émission. Seulement après, lorsque je m’apprête à quitter, le radiodiffuseur me demande de l’argent. revenant sur ce qu’on s’était dit, il n’était pas question que je lui donne de l’argent. (Je précise ici que l’émission était en direct) L’émission en temps normal est rediffusée deux fois en semaine, curieusement, elle n’a pas été rediffusée. la tranche a été réservée à la musique.
Merci
Bonjour,
Je pense qu’on peut se baser sur les défis qui ont été évoqués pendant la semaine 2 pour faire des propositions pour une collaboration efficace et durable de cette semaine.
On trouve dans les interventions des uns et des autres que la collaboration existe bien entre radiodiffuseurs et parties prenantes , mais c’est son efficacité et sa durabilité qui posent problème.
Donc, pour qu’une collaboration soit efficace et durable, il faut que toutes les parties prenantes respectent leurs engagements. Aussi, pour qu’ils respectent leurs engagements, il faut qu’ils soient motivés.
Or, cette motivation est liée à deux choses : l’atteinte d’un résultat et le gain d’un profit (argent) ; il faut donc les résoudre.
-
l’Atteinte des résultats : je suis vulgarisateur, je dois atteindre beau nombre de producteurs. En tant que radiodiffuseur, je dois augmenter mon auditeurs, etc…
Là, il faut des sensibilisations et des pourparlers entre parties prenantes pour définir les rôles et responsabilités (qui doit faire quoi, quand et comment etc…) -
le gain de profit : en tant que vulgarisateur, si je participe à l’animation de l’émission, je gagne de l’argent. je suis radiodiffuseurs, quand je diffuse l’émission, je gagne de l’argent, etc.
Ici, on doit penser à mettre en place un plan/système interne pour assurer le financement (minime qu’il soit) du coût de l’émission car avec un bailleur externe ça risque de s’arrêter un jour.
Merci
Bonjour,
Je suis d’accord sur le fait qu’il faut motiver les parties prenantes avec le plus grand respect et considération pour qu’ils soient fidèle pour une émission.
Mais je trouve que cela n’est pas suffisant, car selon le cas malien, tu as beau motivé les gens, ils finiront par se décourager au fil du temps, s’ils ne gagnent rien comme argent.
C’est pourquoi, je propose la mise en place d’un financement, minime soit-il.
Je n’ai pas d’expérience dans ce sens, mais avec les leçons apprises de cette discussion, je pense à ceux-ci :
- Il faut une collaboration entre les personnes morales (les structures) ;
- Chaque structure doit se débrouiller pour apporter un petit appui financier (car les structures ont un budget de fonctionnement pour carburant, fournitures, etc… Mais il faut reconnaitre que ce budget est très faible parlant du cas malien). Les radiodiffuseurs quand à eux, doivent abaisser à hauteur de souhait les frais de diffusion ;
- Les organisations faitières agricoles doivent aussi être sensibilisées pour participer au financement (car c’est dans leurs devoir de rendre service à leurs membres) ;
- Les collectivités communes aussi, s’ils arrivent à inscrire dans les plans de développement le financement d’émission important pour la commune ;
- la recherche de sponsors auprès des agrodealers, les entreprise de transformation des produits agricoles, etc…
Pour ce faire, il faut des sensibilisations et des pourparlers entres les parties prenantes.
Merci
Dino KONATÉ radio Loudon
Toute collaboration nécessite un financement dans la mesure où les parties prenantes doivent souvent inviter des personnes de ressources et bien sûr au niveau des radio diffuseurs ou radio diffuseuses, les tranches dédiés à la page agricole occupe un temps d’antenne.
La durabilité de la collaboration dépendra de la volonté manifeste entre les parties prenantes et les radiodiffuseurs ou radiodiffuseuses.
Bonjour à tous,
La collaboration se fait suivant un accord qu’il y ait financement ou pas. Des radios peuvent décider de faire des productions communes sur une vision commune sans financement, mais des partenaires peuvent s’intéresser à ce consortium en apportant leurs appuis. En ce moment cet apport est partagé de façon équitable. Je trouve même que les radios peuvent tirer beaucoup dans la collaboration car ce sera apport d’expérience au sein du consortium.
Mais en ce qui concerne sa durabilité, cela dépend de la confiance comme l’ont souligné les uns et les autres. Dans une collaboration il faut surtout communiquer en évitant les rumeurs. En tout cas toute bonne collaboration a comme base « la confiante réciproque ».
Bonjour @seydoucamara.
Vous apportez ici un élément nouveau en prescrivant une confiance mutuelle et la communication pour éviter les rumeurs. Nous savons tous qu’une rumeur peut être aussi destructrice qu’un feu de brousse. La communication est capitale en matière de bonne gouvernance. Ici elle contribue à la consolidation de la collaboration
Merci pour cette contribution.
Meli
Oui Meli, la rumeur détruit tout sur son passage c’est pour cela qu’il faut lui couper la route plus vite.
chez nous ici aussi, beaucoup de nos personnes ressources (invités) nous demandent de l’argent avant d’intervenir. Comme par exemple nous avons une émission sur la nutrition, souvent nous cherchons des agents de santé sans succès sur notre plateau alors que c’est pour les aider dans l’exercice de leur fonction. Un infirmier m’a dit ouvertement que lui il préfère sa permanence que de venir passer rien que 30 minutes avec nous car nous n’avons rien à lui offrir.
Les agents des services publics doivent savoir que tout ce que les radios font c’est pour eux, nous devons donc nous entre aider.
Bonjour
A mon avis, toute collaboration qui se veut durable nécessite un financement car il est difficile de collaborer sans intérêt. Les radiodiffuseurs et radiodiffuseuses ont besoin des fonds pour couvrir divers frais de production et de fonctionnement tandis que les parties prenantes ont besoin de soutien pour les recherches et autres dépenses liées à leur interventions.
J’ai invité un leader paysan ayant suivi plusieurs formations en élevage et agriculture à partager son expérience dans mon émission ‘agropastoral’. En s’exposant et en exposant les produits de son élevage et de ses activités agricoles, il a attiré l’attention des commerçants qui se sont mobilisés pour l’achat de ses produits. On peut de ce point de vue dire que la collaboration est bénéfique pour tous.
en effet, il est arrivée qu’une rumeur instaure un salaire pour des parties prenantes dans ma station alors qu’il n’en était rien. Parce que motivés par diverses considérations de la radio, leur régularité et engagement a fait développer auprès de l’opinion cette fausse perception selon laquelle ils étaient personnels prise en charge dans la grille des salaires de la radio.
Bonjour,
1.Toute collaboration entre les radiodiffuseurs, radiodiffuseuses et les parties prenantes nécessite-t-elle un financement? Pourquoi? Ou pourquoi pas ?
Ma réponse est oui. En dehors de la prestation intellectuelle que les acteurs peuvent livrer gratuitement, il y a bien d’autres charges qui se présentent. Reste à préciser si les parties prenantes doivent s’autofinancer pour réussir le projet arrêté.
2.Comment la collaboration entre les radiodiffuseurs, radiodiffuseuses et les parties prenantes peut-elle être durable? Veuillez fournir des exemples de collaboration durable dans laquelle vous avez été impliqué dans des émissions radio?
Pour ma part la durabilité, il faut que:
- le coordonnateur des interventions des parties prenantes ait des compétences en management;
- les parties prenantes s’engagent volontairement dans le projet collaboratif. Ainsi, chaque acteurs assumera volontiers les charges afférentes à sa participation.
Exemple: Présentement les échanges que nous menons est basés sur l’engagement volontaires des acteurs que nous sommes. Chacun de nous assume ses frais de connexion internet pour pouvoir poster ses commentaires sur la plate-forme. Une telle collaboration est durable.
Bonjour Dolphe. Cet exemple me touche parce que ça montre notre engagement ici pour la réussite de cet échange qui vise un meilleur travail de notre part en ce qui concerne la production des émissions radio.
A mon avis c’est NON. Nous devons savoir nous prendre en charge.
[quote=« Stephanie, post:12, topic:933 »]
Comment la collaboration entre les radiodiffuseurs, radiodiffuseuses et les parties prenantes peut-elle être durable?
[/quote] Nous devons surtout compter sur les ressources locales.
Suis d’accord avec vous.
Bonsoir chers confrères et consœurs,
Nous arrivons au terme de cette journée vendredi 29 novembre 2019 qui marque la fin de notre discussion sur la collaboration. Nous avons eu durant ces 4 dernières semaines une ballade intellectuelle que j’ai trouvé passionnante, je l’espère pour vous aussi, car beaucoup a été dit et nous avons beaucoup appris les uns des autres, les astuces devant nous guider dans l’amélioration de la collaboration que nous entretenons pour des émissions agricoles riches qui impulsent un changement positif au sein de nos communautés.
Nous avons l’honneur de partager avec vous les faits majeurs ayant marqué ces échanges sur la collaboration. Ces points qui ne sont pas exhaustifs ont étés tirés de nos discussions des semaines 2, 3 et 4. Ce sont des citations anonymes, morceaux choisis dans lesquels nous allons certainement nous reconnaitre.
1.Sur notre compréhension et expérience de la collaboration, voici ce que nous avons dit:
Une collaboration efficace s’appuierait sur le regroupement de partenaires (radios, chercheurs, bailleurs de fond, personnes ressources…) aptes à créer des contenus de qualité, partageables et originaux.
La collaboration traduit le fait que des personnes physiques ou morales s’associent pour mettre en place des stratégies pour atteindre un but commun.
Il y a collaboration lorsque deux ou plusieurs personnes se fixent un objectif à atteindre et parvenir à des résultats.
Collaborer c’est travailler la main dans la main comme par exemple des radios peuvent collaborer pour exécuter un programme.
La collaboration c’est lorsque 2 ou plusieurs personne de mettent ensemble pour travailler en vue d’atteindre un objectif commun.
La notion de collaboration doit être appréhendée dans le sens d’une action visant à mettre les idées ensemble pour l’atteinte d’un objectif préalablement ciblé. C’est dire que celle-ci ne doit exister que si elle vient accomplir un travail d’équipe basé sur l’augmentation des résultats. Dans cette collaboration, l’hétérogénéité des acteurs doit être un atout majeur.
La collaboration est un travail en commun entre deux ou plusieurs personnes physiques ou morales (parties prenantes), le plus souvent de compétences différentes, dans le cadre d’une complémentarité afin de réaliser une action, un œuvre, un résultat ou un objectif bien déterminé.
L’augmentation de la production agricole est un travail d’équipe entre les différents intervenants à l’aval du processus de production agricole comprenant le communicateur ou journaliste du monde rural qui met en musique le fermier ; le météorologue ; l’agronome et le commerçant vendeur des semences et des fertilisants. Ainsi, la participation active dans la communication est indispensable pour atteindre un bon rendement agricole surtout que la communication transversale illumine tous les intervenants agricoles, chaqu’un sait comment améliorer ses performances.
La collaboration est le fait d’entreprendre une action et que l’on se rende compte qu’on ne pourrait mener à bien cette action seule. On a recours à quelqu’un et que cette personne trouve aussi son compte dans l’action à mener ensemble.
Pour moi, la collaboration est une organisation du travail en commun où plusieurs personnes mutualisent leurs savoirs, leurs compétences et leurs efforts pour réaliser un projet.
Collaborer , c’est se mettre d’accord pour réussir un programme radiophonique qu’il soit agricole ou non au profit de l’ensemble des membres de la communauté.
La collaboration est une manière de travailler avec quelqu’un autre (un groupe ou une personne spécialisée dans un domaine quelconque).
La collaboration se fonde sur de bonnes relations, amitié et vision commune dans la poursuite d’un objectif.
Les valeurs ci-après sont nécessaires pour une collaboration efficiente. Il s’agit de l’authenticité dans les interventions, la tolérance, respect et confiance mutuel.
La collaboration promeut une entente entre radiodiffuseurs, radiodiffuseuses, parties prenantes, agricultrices et agriculteurs pour plus d’efficacité dans le partage des savoirs et un accroissement des revenus au sein des communautés agricoles.
La collaboration appelle une synergie pour l’atteinte d’un objectif commun. Elle implique le partage des informations, données et idées sur un thème précis.
Collaborer c’est aider les uns les autres à réussir. C’est un partenariat gagnant-gagnant. La collaboration peut être formelle ou informelle. Elle est formalisée par la signature d’un contrat et informelle lorsqu’on collabore sans contrat.
- Dans le cadre des émissions agricoles, on collabore très souvent avec les agents vulgarisateurs du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural, le Ministère en charge de l’Environnement et de l’élevage, les universités agricoles, les instituts de recherche et de l’innovation, mais aussi hommes et femmes d’affaires spécialisés en intrants agricoles. Ces derniers viennent à l’antenne présenter les nouveautés en intrants agricoles.
2. Sur les avantages et défis de la collaboration, voici ce que nous avons dit :
Des avantages
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En tant que service de vulgarisation, la collaboration pour les émissions agricoles allège nos tâches. En rappel il est difficile pour un agent animé de bonne volonté de pouvoir toucher tous les agriculteurs de sa localité pour les sensibiliser et les suivre pas à pas.
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La collaboration avec les parties prenantes offre aux radiodiffuseurs l’opportunité de mieux jouer leur rôle en proposant aux populations des productions pertinentes et de qualité. Cet avantage est rendu possible grâce à la disponibilité de personnes ressources et d’experts bien au courant des politiques agricoles du moment. Les informations partagées sont des informations justes.
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En faisant intervenir les personnes ressources dans une émission, cela rend l’émission captivante. L’aspect genre est pris en compte.
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Quand on collabore avec les experts dans le cadre des émissions agricoles, on se forme et on rend l’émission crédible et attrayante.
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La radio demeure l’outil de communication le plus fiable et le plus approprié pour les populations rurales à majorité analphabètes à cause de son accessibilité, son faible coût et sa proximité à travers l’utilisation des langues locales.
Des défis
- Les émissions réalisées grâce à l’appui financier de certains partenaires (Projets/Programmes et ONG) sont appréciées par toutes les parties prenantes et même les Agriculteurs. Mais dès le partenaire se retire, les émissions sont aussi arrêtés.
- Une émission n’est pas comme une autre autant que les journalistes n’ont pas la même perspicacité.
- On fait parfois face à l’indisponibilité des experts, et des difficultés sur les moyens de déplacement pour aller rencontrer les experts. La moto parfois n’a pas de carburant faute de moyens financiers.
- Pour une raison ou l’autre, certaines personnes n’arrivent pas à respecter leurs engagements.
- Il y a les barrières de langues dans les communautés où on utilise des langues variées.
3. Sur le genre et les interviews à la radio, nos échanges ont donné ce qui suit :
-
Malgré la contribution fondamentale des femmes dans leurs foyers, dans les systèmes de production alimentaire et dans les économies nationales, elles demeurent les plus pauvres et les plus vulnérables.
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Pour que la collaboration permette de traiter des questions du genre et d’impliquer les femmes, il faut établir un protocole de partenariat qui inclut la mise en place d’une équipe d’experts imprégnés des questions de genre pour l’orientation des activités. Cette équipe sera chargée du choix des thèmes des émissions, de la langue de production, du jour et de l’heure de diffusion en fonction des habitudes d’écoute de l’auditoire visé. Cette disposition permet au radiodiffuseur de réaliser avec l’accompagnement des personnes ressources, des émissions pertinentes qui prennent en compte toutes les préoccupations à savoir, les questions de genre et la participation des femmes.
-La collaboration doit être ouverte pour être efficiente. Pourquoi ouverte ? Parce qu’en l’étant, elle sera profitable autant aux radiodiffuseurs qu’aux invités et auditeurs. De cette façon, l’approche genre sera aisément abordée. Il est donc plus facile pour un radiodiffuseur de planifier ses émissions ou ses descentes sur terrain
- L’interview ressemble à une conversation, mais elle est bien structurée et organisée en vue d’atteindre un but précis. Sa réussite nécessite une sérieuse préparation. L’improvisation est le meilleur moyen de rater son entretien. Alors comment se préparer? Il faut d’abord définir le sujet et le but de l’interview, que recherche-ton à travers cet entretien? La réponse à cette question permet d’identifier le spécialiste capable d’apporter les bonnes informations. Ensuite, le radiodiffuseur doit faire une mise à jour de ses connaissances sur le sujet à travers la documentation out toute autre source disponible. Prendre contact avec le spécialiste pour mieux le connaître et lui donner toutes les informations sur l’interview: Le but, le jour, le lieu l’heure et la langue de l’enregistrement.
La communication humaine étant ce qu’elle est, la rationalité du message peut être quelque peu atténuée par l’irrationalité de la perception humaine car avant d’internaliser la portée du message, l’auditeur a tendance à priori de s’identifier au communicateur qui peut être dans le cas d’espèce soit la personne qui dirige l’interview soit la personne interviewée : « le message sera mieux assimilé, quand le message est délivré par quelqu’un dont on est convaincu de partager les mêmes similitudes à l’instar du genre du communicateur » et cela pour dire « qu’étant donné que le genre féminin est important dans le monde agricole surtout en pays en développement, le message délivré par quelqu’un du genre féminin semblera plus pertinent et sera mieux perçu par la population du même genre au moment où le même message semblerait moins pertinent quand il est délivré par un genre différent de celui de l’auditeur
-Si vous souhaitez obtenir plus d’informations et faire participer les femmes à vos émissions de radio, vous devez planifier et tenir ces discussions avec elles seules. Si elles vous le demandent de ne pas mentionnez leur nom, respectez cette demande ;
-Les radiodiffuseuses permettent aux autres femmes de s’ouvrir et de dire ce qui est au fond de leur cœur parce qu’elles ont confiance et ont l’impression d’être mieux comprise par la présentatrice ;
-Afin d’accélérer le rythme de l’intégration des femmes, les programmes radiophoniques destinés aux femmes pourraient être présentés par les femmes / filles elles-mêmes;
-Pour réaliser une interview à la radio, rassurez vous toujours que votre équipement fonctionne et que vous avez suffisamment de piles, de cassettes, de disques, etc. avant de quitter le bureau ;
-Traitez la personne interrogée avec respect. Un accueil chaleureux mais pas trop enthousiaste est un bon début. La personne interviewée mérite le respect, qu’il s’agisse du président ou de la personne qui collecte les ordures.
4- Sur la durabilité de la collaboration, beaucoup a été également dit. Nous avons ici quelques points saillants :
- On trouve dans les interventions des uns et des autres que la collaboration existe bien entre radiodiffuseurs et parties prenantes, mais c’est son efficacité et sa durabilité qui posent problème.
Donc, pour qu’une collaboration soit efficace et durable, il faut que toutes les parties prenantes respectent leurs engagements. Aussi, pour qu’ils respectent leurs engagements, il faut qu’ils soient motivés.
Il emporte que tous les partenaires d’une émission agricole soient enthousiastes en fournissant le meilleur d’eux-mêmes pour la réussite de l’émission agricole sinon ladite émission ne sera pas durable car à court terme, il est possible de motiver les interlocuteurs sous le prétexte de per-diem de déplacement cependant à long terme, des impondérables financiers arrivent à l’instar des intempéries climatiques car les fonds s’épuiseront inévitablement à cause de diverses raisons le plus souvent imprévisibles et l’émission verra son audience chuter par manque d’interlocuteurs de haute valeur car ces derniers ne seront plus motivés financièrement. Cependant, il y a moyen de plancher sur la durabilité de l’émission agricole et partant de sauvegarder ou même hausser son audience auprès du public cible et cela par la fidélisation des personnes-ressources d’abord en gardant leur adresse de contact et en les consultant autant faire se peut et ensuite en les citant à l’honneur régulièrement en fonction de leurs prestations dans l’émission soit à l’occasion des événements importants de la station ( Radiodiffusion ) responsable de l’émission soit à l’occasion du début et de transition de saison agricole.
une émission agricole conditionnée par le financement extérieur en dehors du budget propre de la station pour financer certains éléments basiques tels que les consommables usuels par exemple les bandes d’enregistrement, l’énergie ou les frais de communication ainsi que le paiement du salaire du journaliste , va s’arrêter sans délais car la réalité de financements extérieurs réponds à certaines rigueurs liées à la disponibilité, la collecte et la réallocation de l’épargne nationale ou du reste du monde en vue de canaliser les fonds escomptés qui ne sont pas nécessairement en phase avec la régularité de production d’une émission de radio rurale .
Vous conviendrez avec moi que nous avons pendant ces quatre semaines, tissé un véritable réseau des savoirs, au vu de tout ce qui précède. Beaucoup a été dit et nous n’avons dans cette discussion que des idées utiles à l’amélioration de nos collaborations et conséquemment nos émissions pour les agriculteurs et les agricultrices. Vous pouvez bien sûr continuer à revisiter la plateforme où vous avez la possibilité de poursuivre les échanges librement.
Au nom de l’équipe de coordination je remercie tous les participants pour la disponibilité. Un merci particulier à Sidy Mamadou Coulibaly @coulou et Kam Sita @kamresa pour l’accompagnement.
Radios Rurales Internationales vous enverra à les prochains jours un sondage sur cette discussion.
Je rappelle aussi que seuls ceux et celles ayant fait au moins deux contributions significatives chaque semaine, soit au total huit (08) contributions au moins le long de cette discussion, recevront des attestations de participation de Radios Rurales Internationales.
Merci et à la prochaine !
Meli
Bonjour ! A mon avis , la collaboration est incontournable , elle est au cœur de nos valeurs et notre savoir-faire entre les agriculteurs , radiodiffuseuses et parties prenantes. Dans la collaboration nous optons un modèle de l’ouverture et la participation. De l’autre côté , la collaboration favorise les interactions et comprend les besoins de l’équipe et les besoins des partenaires que nous cherchons à satisfaire pour la durabilité.
Bonsoir à tous,
Nous voici au terme de 4 semaines d’échanges fructueux sur la collaboration entre parties prenantes et radiodiffuseurs dans le domaine agricole. A tous ceux qui ont accepté de partager leurs connaissances et leurs expériences, nous disons un grand merci et nous espérons que ces discussions ont permis un enrichissement mutuel qui va apporter à chacun de nous une amélioration dans le travail quotidien. Un merci sincère au modérateur qui a facilité les échanges.
Nous espérons pouvoir nous retrouver très prochainement dans le cadre d’une autre discussion.