A mon avis je pense que meme sans téléphone en dehors des déplacements que vous faites dans ces villages vous pouvez pendant l’émission par exemple communiquer le sujet de la prochaine émission et inviter ces auditeurs à apporter leur contribution par courrier à déposer à la radio en fixant la date limite et vous exploiter ces courriers dans les émissions. Vous pouvez choisir les jours des marchés et programmez vos descentes que vous annoncez à la radio et les auditeurs vont appreter leur courrier ou leur reaction qui pourront etre enregistrer.
Merci pour cette contribution @Serges. Je note ici que lorsque les femmes sont encouragées à intervenir, ça suscite l’émulation et pousse encore plus de femmes à participer. C’est intéressant!
Bonjours à toutes et à tous.
Le sujet de cette semaine est tellement important. Par rapport à la participation de la femme dans des émissions radio, pour la RADIO ONDESE FM, la situation reste très précaire. Trouver une femme dans une radio comme journaliste productrice, animatrice ou reporter n’est pas facile dans cette partie de l’Est de la RDC.
Pour notre cas nous avons 3 femmes (filles) dont une comme journaliste-productrice-reporter et deux autres comme des journalistes-animatrices, mais la tache n’est pas facile pour elles. Les femmes qui parlent à la radio que sa soit comme des journalistes ou comme intervenant, dans cette partie sont considérés comme des putes, comme des connaisseuse, comme des femmes à craindre dans la société,… chose qui fait que la plus part de femmes et surtout les filles dans cette partie se réservent à parler à la radio et ou à devenir des journalistes. Tout ça à cause des coutumes qui interdisent la femme à parler devant la masse chose encore plus grave à la radio. C’est ainsi que la plus part des femmes à part les quelques femmes leaders des associations féminines et nos 3 journalistes qui brisent le silence et sollicitent même quelque fois des interviews et participent dans nos émissions. La majorité des femmes préfèrent voir le journaliste en personne et lui parler de bouche à l’oreille. Pour les cas des filles elles craignent à manquer les mari et devenir des ‹ ‹ kesheni › ›, c’est-à-dire une fille la plus âgé du village.
Donc, vous comprendrez avec moi qu’à travers cette discussion, nous aurons pour notre cas avec l’expérience des autres à se doter vraiment une stratégie qui nous permettra à amener les femmes de notre rayon d’action à avoir la soif de parler à la radio comme d’autres femmes des autres parties de l’Afrique. Comment pouvons-nous alors faire pour amener celles-ci à trouver la soif à parler à la radio?.
Merci
David Munyaga
Bonjour à tous,
La participation des femmes aux émissions a radio Medumba à l’Ouest du Cameroun s’accroît de jour en jour. Elles participent le plus à trois émission produites à la radio. L’émission qui porte sur la santé, l’agriculture et les émissions sur l’actualité là où on joue aux jeux et gagne des lots.
Salut tous.
Les émissions interactives que nous réalisons à la Radio Soleil de Pala au Tchad, les femmes n’interviennent pas souvent. Pourtant elles sont nombreuses à nous suivre. Nous réalisons ces émissions en français et en langue locale. Les interventions des femmes manquent énormément. Celles qui réagissent parfois, émettent des idées constructives. Donc actuellement nous réalisons les émissions interactives avec moins de la participation des femmes.
Bonjour @RADIO-ONDESE-FM et merci d’avoir relevé cette difficulté vraiment préoccupante. Les experts se pencherons sur la question la semaine prochaine, mais les autres participants peuvent déjà donner leurs avis.
Bonjour @Ide, La participation va grandissante au sein de ta station, mais y a t-il des freins a une participation massive? Y a t-il des groupes exclus sur le rayon d’action de ta station?
Pour la Radio Soleil de Pala au Tchad, que représente @Foka_mapagne, est ce que vous avez identifié ce qui freine la participation des femmes?
Merci
Meli
Bonjour @Meli. Je dirais non. Aucun groupe n’est exclu. nous acceptons tout le monde et la seule condition est le respect de la ligne éditoriale.
Chère Carine, dans le cadre de la production des émissions agricoles, qu’es-ce que vous faite pour faire participer les femmes agricultrices du fin fond de votre rayon d’action dans vos émissions radio en direct? Car, comme vous les savez avec moi, les femmes rurales n’ont pas en majorités des téléphones mais aussi les problèmes de crédit aussi est là.
Bonjour à tous. J’ai vraiment pris plaisir à lire les interventions des uns et des autres. Je partage pleinement le post de @Beaudelaire1, mon collègue du service de langues locale à radio Batcham, qui a fait l’ébauche des efforts de notre radio pour encourager les femmes à participer aux émissions, notamment les femmes du département des Bamboutos, dans la région de l’Ouest Cameroun. Je peux cependant ajouter que dans le service de langue française, des initiatives similaires sont prises. En effet, il existe à Radio Batcham, une émission entièrement dédiée à la femme: « Parole aux Femmes », diffusée tous les mardis de 16h à 17h. Pour une bonne participation des femmes à cette émission, Radio Batcham encourage les présentatrices à leurs parler uniquement des sujets qui les touchent directement, avec des mots qu’elles comprennent. Tout ceci, en donnant la possibilité aux dames de réagir par appels ou pas SMS. Aussi, la réalisation des vox-pop est encouragée pour permettre à celles qui n’ont pas de moyens de participer aux échanges. L’une des choses essentielles qui garantissent à Radio Batcham une bonne implication de la gente féminine à la production de ses émissions, c’est l’existence d’une organisation féminine baptisée: « Femmes Championnes ». Cette organisation a été mise sur pied par radio Batcham pour permettre à ses auditrices de se mettre ensemble et de discuter des sujets qui les concerne. L’appellation « Familles Championnes », vient du slogan de Radio Batcham qui est: « La Radio des Champions ». Les « Femmes Championnes » sont régulièrement sollicitées pour participer aux émissions à elles dédiées. On suscite leurs participations en abordant uniquement comme mentionné plus haut, des sujet qui les touchent directement et avec le langage qu’elles comprennent.
Bonjour @christian, pour cette contribution très édifiante, notamment cette stratégie que vous avez mise en place pour susciter une participation massive des femmes aux émissions. David Munyaga de @RADIO-ONDESE-FM, pourrait expérimenter ce concept de ‹ Femmes Championnes › dans sa zone, car en mettant les femmes ensemble pour le même objectif, (échanger sur des sujets qui les intéresse et intervenir ensemble pendant les émissions), on peut arriver à vaincre la peur qui accompagne les interventions individuelles.
Merci.
Bonsoir à toutes et à tous,
La troisième semaine de notre échange prend fin. Elle a été pleine d’enseignements et l’on a pu se rendre compte que, quel que soit le lieu où l’on exerce le métier, il y a toujours des défis que le radiodiffuseur ou la radiodiffuseuse doit relever pour atteindre ses objectifs et satisfaire ses auditeurs.
Nous avons répertorié dans les échanges cette semaine, les efforts déployés d’une station radio à l’autre, d’un coin de l’Afrique à l’autre, pour faire participer les femmes :
• Au Burkina Faso, les stations radio partenaires de RRI mettent à la disposition des groupes communautaires, des radios solaires pour impulser la participation ;
• A l’ouest du Cameroun, Radio Batcham consacre 4 émissions dont 3 en langue locale à la promotion de la femme. La même radio a crée un groupe dénommé ‘femmes championnes’ pour impulser la participation des femmes aux émissions ;
• Les femmes qui utilisent le bip au Mali pour participer aux émissions radiophoniques ;
• Radio Fatou au Mali et son émission qui sensibilise les femmes sur les méthodes culturales durables ;
• La stratégie de Radio Baré Bakem au Cameroun, ayant abouti sur la création de ‘l’espace de rencontre des femmes’ à l’antenne, espace très sollicité aujourd’hui par les femmes, pour ne citer que ces cas de réussites.
En termes de difficultés, nos échanges cette semaine en relèvent aussi beaucoup à l’instar de l’éloignement de certains groupes qui ne participent pas, l’incapacité à réagir instantanément du fait de l’absence des facilités de communication (internet, téléphones, crédit, etc.), et une situation très précaire à Radio Ondese FM à l’Est de la République Démocratique du Congo où les femmes se réservent beaucoup du fait d’une stigmatisation très poussée à l’encontre de celles qui s’exposent aux médias.
Ces préoccupations et bien d’autres questions posées seront examinées la semaine prochaine (4ème et dernière semaine de notre discussion), avec l’appui des experts mobilisés à cet effet.
La semaine s’achève mais les échanges se poursuivent. Lisez et commentez les publications les uns des autres. Complétez aussi les activités pour ceux et celles qui ont loupé certaines. Nous rappelons qu’ne importante documentation est mise à votre disposition pour renforcer vos capacités en matière de discussion interactive à la radio. Vous pouvez accéder ces ressources instantanément en cliquant ici
Excellent weekend à tous et à toutes
A lundi
Meli
A radio Mucodec par exemple, nous avons une journaliste spécialisée dans des questions des femmes. Dans l’émission qu’elle anime, elle fait intervenir les femmes de tous les domaines de la vie. Dans son émission, elle amène aux intervenantes à témoigner et à dire quelque chose sur les droits mais aussi devoir de la femme dans le développement tout azimuts. Les hommes aussi interviennent dans cette émission pour parler de la femme. Seulement, nous voyons comment elles peinent pour avoir des invitées. Elles acceptent et cèdent parfois à la fin. A vrai dire, Au Congo Brazzaville, les femmes n’aiment s’exprimer à la Radio.
J’apprécie votre démarche Damisjunior. En fait, dans nos pays, avec les mentalités de réservistes qui sont les nôtres, éditionnées au manque de moyen de l population, nous les journalistes sommes obligés d’aller vers les intervenants. C’est aux promoteurs des Radiodiffuseurs de mettre en mouvement les équipes. Merci.
1- Au Congo les femmes n’éprouvent aucune difficulté à participer aux émissions Radio. Au contraire, elle ne veut pas participer même quand on la convie dans différentes émissions qui existent sur les différentes chaines de radiodiffusion. Même pour l’anonymat, elles sont retissentes.
2- Les albinos et les personnes vivants avec handicap ceux ces groupes qui n’ont pas assez ou presque pas d’émissions les concernant. Ils ont souvent la parole que lors des journées mondiales sur leur catégorie.
3- Créer assez d’émissions sur ces groupes. Organiser les micro trottoirs ou les documentaires radiophoniques sur ces groupes.
Voilà l’expérience du Congo Brazzaville.
Merci pour cette intervention @Raissa_Damba.
Qu’est ce qui peut expliquer la négligence de ces groupes par les radiodiffuseurs?
bonjour chers tous et toutes
relativement à ce sujet, ici en côte d’ivoire nous n’avons pas ce problème en côte d’ivoire rien n’empêche personne de participer à une émission radio. ce que je déplore c’est plutôt l’inadaptation des infrastructures aux personnes vivantes avec un handicap. sinon, nous sommes dans une logique de genre.
mais je n’ignore pas que cela soit une réalité dans d’autres pays. je propose que les médias jouent franchement leur rôle dans le développement des nations. que les médias ne soient pas une affaire de père en fils. il faut impliquer dans la revalorisation de l’image de la femme, les femmes, les personnes influentes, les personnes écoutées, les guides religieux, les chefs de communautés,la jeunesse.
il faut enseigner aux enfants dès leur bas âge que la femme est un agent de développement et non un sous être.
les médias doivent régulièrement organiser de débats sur les valeurs des femmes, créer des émissions animées par des femme
comme suggestion de sujet : le monde entier parle de genre, de capacités des femmes. selon vous quel est l’attitude à adopter vis à vis des femmes afin de faire d’elles des acteurs de développement?
@chance, vous relevez ici une problématique réelle et à mon avis vous faites bien de souligner la nécessite d’associer les jeunes générations au processus de changement de comportement, car c’est d’avantage réaliste et assure un résultat plus que positif sur le long terme.
vous savez mon cher MELI, j’ai une émission dans laquelle je reçois les organisations de la société civile. un soir je devais recevoir le président des Handicapés acteurs de développement en côte d’ivoire. le monsieur arrive avec son staffe. Mais c’est à ce moment précis que mon président( le président de l’université, propriétaire de la radio) se rend compte qu’il lèse profondément une frange de la population.
chance hamed israel in le meilleur reste à venir
Qu’avez vous alors fait pour corriger cette injustice? Je voudrais repréciser que dès ce samedi 25 mars, les échanges se poursuivent uniquement dans le café de la Radio Interactive. Merci @chance