Bonsoir à tous.
Le carrefour Soudanais à Akwa est un endroit très fréquenté car des entreprises de téléphonie mobiles y sont pas loin. Nous avons des vendeurs de crédits d’appels que nous appelons affectueusement « call-boxers » qui installent de petites étagères sur lesquelles on aperçoit des bonbons, des biscuits, des cigarettes, du sucre, des arachides et pleins d’autres petites choses.Pour Nadine, mère de 3 enfants dont des jumelles, c’est ce commerce qui l’aide à envoyer ses enfants à l’école. Ce n’est certes pas grand chose comme recette journalière, mais au moins elle ne mendie pas et ses enfants ont le strict nécessaire pour s’épanouir. Comme beaucoup de femmes, elle a ses réunions tous les weekends où elle épargne et récupère quand un problème grave survient. Malgré la communauté urbaine qui vient les déguerpir de temps à autre, elle refuse de se laisser faire et poursuit son commerce au même endroit. Une vraie force e caractère ma chère Nadine.
Eric vendeur de différent types de bijoux africains est presque voisin à Nadine. Anglophone vivant dans une ville francophone, il se bat pour parler la langue française afin d’optimiser ses ventes. Sur un grand tapis rouge dresser au sol, on y retrouve différents types de bijoux ( photo prochainement) .Non seulement il est revendeur, mais il fabrique certains bijoux lui même.Quand il a bien vendu, sa ration journalière s’élève parfois à 15000F, parfois aussi il a des recettes de 1000F. Il arrive quand même à nourrir sa famille d’ailleurs, il y a peine un mois, sa femme a mise au monde une belle petite fille.
Des personnes ordinaires, qui à travers leurs histoires nous démontrent que dans la vie, il faut se battre pour subvenir à ses besoins,ne jamais baisser les bras et surtout ne jamais se compromettre dans vie.