Excellente réponse. Quelles sont les personnes-ressources que nous devons associer en cas de production d’un magazine radiophonique consacré à ce sujet?
L’infirmité constitue une véritable barrière pour l’intégration sociale et scolaire en RDC. La prévoyance sociale en faveur de cette catégorie étant inexistant, nombreux se livrent à la mendicité pour subvenir à leurs besoin. Dans les établissements scolaires, les personnes vivant avec handicap sont souvent victimes de discrimination. C’est qui constitue un frein à l’adaptation et à l’intégration scolaire. Dans les quartiers de Kinshasa, ce sont les idées qui prédominent. J’ai consacré dans notre magazine radiophonique de santé un numéro sur la prise en charge médico-sociale des personnes souffrant d’eppilepsie. J’avais des larmes aux yeux quand j’écoutais les récits de vie des parents qui ont des enfants affectés par cette pathologie relevant du domaine de la santé mentale. C’est qui est avantageux, il y a quand même des ONG et association qui voient le jour pour défendre les intérêts des personnes vivant avec handicap. https://www.radiookapi.net/2018/12/10/emissions/maisha-bora/epilepsie-quels-sont-les-facteurs-de-risque-et-comment-se-fait-sa
Merci @Tata pour votre participation. Eh oui, les larmes on en coule toujours face à ces parents qui ne savent à quel saint se vouer! Tout comme ici au Cameroun, il y’a de l’espoir à l’horizon. Même si beaucoup reste à faire, nous faisons un gros travail de sensibilisation pour déconstruire certaines idées et implorer les parents à faire sortir les enfants des maisons, à leur donner la possibilité d’exprimer leur potentialités…
Au Sénégal, ce n’est pas du tout un tabou. C’est surtout perçu comme une incapacité physique à réaliser certaines tâches.
En général, les « incapacités ou particularismes » physiques, intellectuelles et physiologiques ne donnent pas (plus ?) lieu à des tabous.
Merci @Pape. Ça fait plaisir de savoir qu’au Sénégal, la personne ayant un handicap est considérée comme toute autre personne. Ailleurs, comme chez moi au Cameroun, les choses tardent à venir. Mais heureusement il y’a des actions menées par les associations, des structures… qui luttent pour la dignité de ces personnes. J’aimerais en savoir plus sur la scolarisation et l’insertion socioprofessionnelle de ces personnes. Y a t’il des écoles inclusives, écoles spécialisées,des centres de formation qui prennent en compte leur besoins ?
Stéphanie, merci, il existe des écoles et centres de prise en charge publics, privés et associatifs, afin qu’ils puissent accéder à l’éducation, et à une formation adéquate, mais, malheureusement, c’est surtout dans les centres urbains que ces opportunités sont offertes.
Great! Le constat est général. C’est en zone urbaine qu’on réalise beaucoup plus d’efforts. Je propose comme piste de solution qu’à travers nos émissions radios, qu’on se fixe des objectifs : de sensibilisation, de liberté dans les prises de parole(personnes handicapées, parents, accompagnant…) de partage d’expérience et surtout d’appel à un regard tourné vers l’autonomisation de ces personnes. Les rendre autonomes, c’est de créer des formations sur l’artisanat, l’agriculture et bien d’autres. Ici par exemple, je forme ces jeunes à l’agriculture de petites surfaces. On cultive des légumes dans des sacs, dans des vieilles bassines, on recycle les bouteilles plastiques en y cultivant des tomates, des laitues,des concombres…
Merci@Tata, merci @Pape pour vos partages
Bonjour encore. C’est Muhala Innocent , Directeur de la radio Communautaire Luvungi ( Radio Rurale) qui se trouve dans la plaine de Ruzizi/ Uvira , Province du Sud Kivu à l’ Est de la RDC. Je suis présentateur d’une émission qui cadre sur le développement rural y compris l’agriculture. Lors de la présentation d’une émission agricole, les agriculteurs et agricultrices évoquent un problème sérieux de la perturbation climatique et les insectes qui ravagent les maïs et les maniocs. Sont les produits de base consommés à Uvira et toute la province. Il arrive de fois à la fin de la saison sèche , les agriculteurs se préparent pour les activités champêtres , cette période on trouve le soleil très accablant , ce ci cause le manque à gagner pour les agriculteurs et ils sont déçus. Pour le moment on trouve la faim dans ces milieux. Comment on peut parvenir a surmonté cette situation ? Les autres peuvent nous aider avec des conseils.
Bonjour @Innocent, peut-être faut il penser aux puits améliorés. Ici par exemple, dans des zones où on n’a pas accès facile à l’eau, on creuse des puits dans lesquels on met des appareils qui aident à pomper de l’eau grâce à une source d’énergie électrique.
Voilà si c’est possible dans votre zone, essayer cela pour voir. Merci
J’ai beaucoup appris au café sur la fertilité des sols, et l’inclusion. ça me donne quelques idées d’émissions radio, surtout la prise en compte des personnes défavorisées pour qu’ils se sentent valables.
Ravie de savoir, @Beaudelaire1 que vous avez été touché et inspiré par ce thème. Je participerai fièrement à l’une de vos émissions
Bonsoir à tous, je voudrais que nous buvons un café autour de la dépigmentation de la peau. En milieu rural dans vos différentes localités, quel est l’ampleur du phénomène ? Abordez vous les personnes qui font ces pratiques pour recueillir leurs motivations ?Que faites vous en temps radiodiffuseurs pour sensibiliser les populations sur les dégâts de cette pratique ? Quelle est la tranche d’âge de ceux/ celles qui se livrent à ces pratiques ?
Bonjour Stéphanie,
Cette nouvelle très intéressante sur le sujet est venue l’autre jour au Sénégal : « Le Sénégal est en guerre contre les produits de dépigmentation. Le pays vient de rappeler aux médias audiovisuels qu’il leur est interdit de diffuser de la publicité des produits de dépigmentation de la peau. Une pratique très prisée par beaucoup de femmes au Sénégal malgré le danger qu’ils représentent pour la peau. » https://www.voaafrique.com/a/senegal-lutte-contre-les-produits-de-dépigmentation/5155072.html
Merci @snegre. Bonne nouvelle pour le Sénégal. Bravo aux autorités sénégalaises. Chez moi au Cameroun, aucune mesure à ma connaissance n’est prise dans ce sens pour stopper le fléau. Ces produits se vendent d’ailleurs dans les rues comme des petits bonbons au vu et au su de tout le monde.
Merci. Comme vous êtes au Cameroun, nous allons bien organiser ça.
Bonjour @ Innocent
Je pense que « l’usage de l’irrigation et des hangars adaptés de stockage de récolte agricole » peuvent fournir une réponse spécifique aux agriculteurs sujets aux changements climatiques et aux ravageurs de produits agricoles.
L’irrigation permet de cultiver au cours des périodes d’une longue saison sèche.
La conservation des produits agricoles dans les hangars ( privés ou publics ) – aérés et instillés de produits phytosanitaires contre les ravageurs et autres virus- permet à la fois de sauvegarder les semences et de lutter contre la disette avant les prochaines récoltes
Merci pour cette proposition qui va m’être utile car nous faisons aussi face aux changements climatiques.
Dégradation des sols, parlons en: aujourd’hui, il y’a une pratique néfaste dans L’usage des produits chimiques, que faire ?
Il existe, dans notre pays, une législation qui interdit certaines formes de discrimination, notamment sur base du handicap et de l’état de santé.
Elle protège les personnes handicapées des discriminations non seulement sur le marché de l’emploi, mais aussi dans de nombreux domaines de la vie publique.
Très intéressant. Modèle à copier.